Plusieurs personnes ont été verbalisées pour "entrave au fonctionnement de l'aéroport" et "présence non motivée en aéroport", à la suite d'un arrêté préfectoral. Elles ont écopé d'une amende de 135 euros.
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Les premiers juillettistes ont décollé sans encombre. La grève contre les baisses de salaires des employés du groupe Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, s'est poursuivie samedi 3 juillet après des retards de vol la veille. La mobilisation des manifestants, encadrés par les forces de l'ordre, n'a toutefois pas eu d'impact sur le trafic aérien samedi, a constaté une journaliste de l'AFP. Aucune perturbation n'a été enregistrée, a affirmé une source aéroportuaire. "Notre effort visera à ce que les avions soient tout au plus retardés", avait assuré Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.
Au cours de la matinée de samedi, une centaine de salariés ont défilé dans le calme dans les parkings du terminal 2E à Roissy, au son d'une fanfare et étroitement encadrés par des policiers. Ils attendaient d'être rejoints par une autre centaine de manifestants rassemblés ailleurs. Plusieurs d'entre eux ont toutefois été verbalisés pour "entrave au fonctionnement de l'aéroport" et "présence non motivée en aéroport", à la suite d'un arrêté préfectoral. Ils se sont vus infliger 135 euros d'amende.
Trois syndicats - Unsa, CGT et CFE-CGC - appellent à la grève jusqu'à lundi pour obtenir le retrait d'un plan d'adaptation des contrats de travail (PACT), qui prévoit une baisse ou une suppression de primes. En cas de refus, les salariés risquent un licenciement. Les membres de la direction "nous font passer pour des privilégiés. J'ai 1 680 euros de traitement de base, donc les primes, c'est notre salaire", a expliqué Yoan S., qui refuse de perdre jusqu'à "300 euros" par mois. A Orly, les négociations entre la direction et les syndicats ont été suspendues et doivent rependre lundi.
Sur les rails, les voyageurs craignaient des perturbations en début de semaine mais Unsa-Ferroviaire, la CFDT Cheminots et Sud Rail ont fini par lever leur préavis de grève des 3 et 4 juillet après un accord avec la direction de Ouigo, ont annoncé jeudi en début d'après-midi les syndicats. Ils avaient déposé "plusieurs préavis de grève" pour demander davantage de "reconnaissance" pour les salariés et dénoncé des "conditions de travail dégradées".
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