TÉMOIGNAGES - Dans les centres de vaccination, le climat de la campagne a radicalement changé. Certains patients viennent pour valider leur passe sanitaire, mais tentent de ne pas recevoir leurs injections.
«L'âge d'or de la vaccination , c'était en janvier-février», se souvient d'un ton enjoué Saliha Grévin, pharmacien et chef du centre du vaccinodrome Gayant Expo, à Douai. Elle se rappelle précisément de la visite d'un patient, en février. Après avoir reçu sa première injection, l'homme est revenu offrir un large plateau de pâtes de fruits maison aux équipes mobilisées. Le tout accompagné d'une lettre. «J'ai pensé que je pourrais moi aussi vous faire un petit plaisir, est-il écrit. Je reviendrai le 13 mars pour la deuxième dose. Je voudrais, si possible, récupérer l'emballage».
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«Depuis, l'attitude des patients a radicalement changé, soupire Saliha Grévin. Nous voyons arriver beaucoup de gens qui se plaignent d'être en dictature, qui font du boudin. Il m'est arrivé de me faire traiter de collabo», regrette le chef de centre.
Depuis quelques semaines, une nouvelle génération de candidats à la vaccination franchit les portes des centres à reculons. Annoncée par Emmanuel Macron le 12 juillet dernier,
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