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Plombées par Omicron, les Bourses européennes reculent fortement - Les Échos

Publié le 20 déc. 2021 à 10:18Mis à jour le 20 déc. 2021 à 10:53

L'inquiétude des Bourses européennes grandit à l'approche de Noël. La cinquième vague de Covid-19 et la flambée de cas de variant Omicron , qui poussent les pays européens à instaurer des nouvelles restrictions , font trébucher les marchés ce lundi. Un peu moins d'une heure après le début des échanges, la Bourse de Paris perdait 2,07 % à 6.783,02 points, après avoir déjà clôturé sur une baisse de 1,12 % vendredi.

L'ambiance était tout aussi morose sur les autres places financières européennes. En Allemagne, le Dax reculait de 2,52 %, en Espagne, l'Ibex 35 lâchait 2,25 %, tandis que le FTSE 100 cédait 1,73 % à Londres.

Même mouvement du côté des marchés pétroliers où le prix du baril de Brent pour livraison en février perdait 5,11 % à 69,79 dollars, quand celui de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, abandonnait 5,67 % à 66,84 dollars.

Restrictions sanitaires

« Le sentiment de risque des investisseurs a été sapé par de nouvelles preuves, au cours du week-end, de l'impact perturbateur d'Omicron », estime ​Lee Hardman, analyste chez MUFG. Les Pays-Bas ont pris la décision radicale de confiner leurs habitants, et tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres ont fermé leurs portes dimanche jusqu'au 14 janvier.

Des restrictions du même type ont été instaurées au Danemark et en Irlande. En Allemagne, le groupe d'experts conseillant le gouvernement a, pour sa part, plaidé pour des réductions supplémentaires des contacts au sein de la population « dans les plus brefs délais ».

Désengagement des banques centrales

Dans ce climat anxiogène, les investisseurs se montrent nerveux. D'autant plus que cette nouvelle vague épidémique s'inscrit dans un contexte de désengagement des banques centrales. La Réserve fédérale américaine a ainsi décidé de réduire plus rapidement les mesures de soutien à l'économie en vigueur tout au long de la crise sanitaire. Ce changement de politique devrait entraîner trois hausses des taux d'intérêt en 2022.

En outre, aux Etats-Unis toujours, les investisseurs voient d'un mauvais ​oeil le fait que le sénateur démocrate Joe Manchin ait annoncé qu'il rejetterait le programme de réformes sociales et écologiques qui ambitionne de transformer l'Amérique, le jugeant trop dispendieux en période d'inflation.

En Europe, la Banque d'Angleterre a déjà relevé ses taux pour la première fois depuis la pandémie. La BCE a aussi confirmé qu'elle allait progressivement arrêter son programme d'achats urgence pandémie (PEPP), doté d'une enveloppe de 1.850 milliards d'euros. L'environnement de marché reste donc fragile, « mêlé d'inquiétudes concernant la montée de l'inflation que les banques centrales cherchent à contenir et un virus qui menace de submerger les systèmes de santé mondiaux », décrypte Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

VIDEO. Covid-19 : les chiffres clefs de l'épidémie en France

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