Inflation : la hausse de l’alimentaire ne fait que commencer - Actu Orange

Orange avec 6Medias, publié le mercredi 04 mai 2022 à 09h46

Avec l’explosion des prix de l’énergie, causée en partie par le conflit en Ukraine, les prix des produits alimentaires et de ceux de grande consommation ont flambé. Une tendance qui impacte le portefeuille des Français et qui devrait empirer, indique Le Parisien.
 
Les Français vont encore devoir resserrer leur ceinture.

Après les prix de l’électricité et du carburant, ce sont ceux des produits alimentaires qui continuent d’augmenter de manière non négligeable. Le Parisien, qui rapporte une étude de l’Information Resources Incorporated, un institut d’analyse spécialisé dans la consommation, indique qu’en avril 2022, le prix des produits de grande consommation a augmenté de 2,9 % et celui des produits alimentaires de 3,1%. Parmi ces denrées, nombreuses sont des aliments de base comme les pâtes, qui ont augmenté de 15,3%, le café (+8,2) ou encore la farine (+10,9%). Une hausse qui s’explique notamment par l’augmentation des prix de l’énergie, indispensable à la production et au transport de ces produits. Une conséquence de la guerre en Ukraine, qui, si elle n’a pas amorcé cette hausse initiée en décembre dernier, la renforce allègrement.

 
La barre des 5% bientôt atteinte
 
"Ce sont des produits achetés par les Français en temps de crise. Dès que leur pouvoir d’achat se réduit, les ménages se dirigent vers les aliments basiques, toujours moins chers. Or cette tension qu’ils créent a tendance à faire grimper les prix", explique Pascale Hébel, experte des tendances de consommation, au Parisien. Pire encore, cela ne semble pas prêt de s’arrêter selon Emily Mayer, directrice business insight à IRI : "Cette tendance va s’accentuer. D’ici le début de l’été, il faut s’attendre à ce que la hausse des prix de produits de grande consommation atteigne ou dépasse les 5 %".
 
Pour tenter de contrer cette tendance, Michel-Edouard Leclerc a annoncé la mise en place d’un "bouclier stratégique". "On propose de repérer les 120 articles les plus achetés par les consommateurs et de faire une sorte de bouclier où on garantit que ces articles ne bougent pas du 4 mai jusqu'au mois de juillet", a ainsi expliqué le président du comité stratégique des centres Leclerc sur franceinfo, mardi 3 mai. Du côté de l’état, le chèque alimentaire promis par Emmanuel Macron pourrait rapidement entrer en vigueur.

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