REPORTAGE - 3000 salariés travaillent aux finitions en vue d’une mise en route de l’EPR mi-2023, soit avec onze ans de retard.
Les lignes à haute tension fendent à grande hauteur le bocage. Elles seules trahissent la présence de la centrale de Flamanville. Des terres de la presqu’île du Cotentin, le site de 120 hectares reste caché sous la ligne des collines, enfoncée en contrebas des falaises normandes. Le lieu appartient au versant maudit de l’histoire du nucléaire français, aux côtés du réacteur à neutrons rapides expérimental Superphénix et de la centrale de Plogoff, sacrifiée par François Mitterrand sur l’autel de l’Union de la gauche. À la différence notable que Flamanville 3 devrait démarrer un jour. Dans un an, en l’occurrence. Si tout se passe bien.
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Selon EDF, depuis janvier, il ne faut surtout plus parler de «chantier» à propos de Flamanville. Le site est officiellement, en très grande partie, «en pré-exploitation», insiste-t-on chez l’électricien. «Pas moins de 95 % des peintures ont été réalisées ; 90 % des bâtiments ont été transmis à l’exploitant et sont prêts à fonctionner pour les 60 ans de la durée…
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