ANALYSE - Après une introduction en fanfare sur la place parisienne et des débuts enthousiasmants, l’action EDF n’a cessé de dégringoler depuis quinze ans.
La renationalisation d’EDF va laisser un goût amer aux actionnaires de la première heure de l’entreprise. Cinq millions de Français s’étaient précipités le 21 novembre 2005 pour obtenir une part du fleuron national de l’électricité et du nucléaire. Soit dix fois plus que pour La Française des jeux, opération pourtant qualifiée de «vaste succès populaire» en octobre 2019 par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
Le titre de l’énergéticien fut introduit à 32 euros. Juste avant l’annonce du retour dans le giron public de l’entreprise par la première ministre, Élisabeth Borne, le 6 juillet dernier, EDF s’échangeait à moins de 8 euros. Depuis, l’espoir d’une prime pour les minoritaires a redonné des couleurs à l’action. Elle a été suspendue la semaine dernière à 10,22 euros. Mais, même en prenant en compte les dividendes empochés depuis dix-sept ans (soit 15,50 euros pour une action) et en incluant un potentiel bonus sur le prix de retrait de la cote, le compte n’y est pas pour ceux qui…
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Comment EDF est devenu un cauchemar pour les petits actionnaires - Le Figaro"
Post a Comment