« J’aurais cette voiture quand je serai grande ! », lance la petite Julie à son père. Nous sommes en 1993. La fillette, qui a alors 8-9 ans, est assise sur le canapé, devant la télé. Elle découvre une publicité pour la toute première Twingo : des dessins d’arc-en-ciel colorent de mignonnes voitures sur une musique gaie. Ce nouveau modèle de chez Renault bouscule les codes du moment avec ses formes rondes et ses couleurs chatoyantes.
Dix ans plus tard, Julie a effectivement « craqué pour une Twingo rouge bordeaux » lorsqu’elle a fait le tour des garages de Rennes (Ille-et-Vilaine) avec ses parents. La jeune femme avait obtenu son permis de conduire trois ou quatre mois auparavant. Comme pour son frère, ses parents lui avaient promis de « prendre en charge » sa première auto. D’ailleurs, une première voiture sur deux (54 %) est financée par la famille, selon un sondage de 2018.
« Évidemment, ils n’allaient pas acheter la dernière Audi neuve, mais un véhicule d’occasion avec moins de 50 000 km pour éviter d’avoir des travaux à faire », se souvient Julie, aujourd’hui âgée de 37 ans. « Mon père disait : la première voiture, elle fait de la tôle. » Une allusion aux risques de rayures et de petits accrochages imputés aux jeunes conducteurs.
« À l’intérieur, c’était un palace pour les jambes »
La Twingo plaît à Julie : « J’aimais l’espace qu’on avait à l’intérieur. De l’extérieur, on aurait dit une petite boîte de conserve mais, dedans, c’était un palace pour les jambes, apprécie cette salariée dans le marketing numérique. Et j’aimais ses yeux globuleux. »
Il y avait aussi le tableau de bord simple et tout en courbes, une boule rouge au centre pour activer les feux de détresse… « Mais les joints n’étaient pas au top : l’hiver, fallait parfois gratter les pare-brise extérieurs et… intérieurs ! », rigole-t-elle.
Pire : trois semaines après l’achat, il a fallu rapporter la Twingo chez le garagiste. « Je quittais la maison des parents pour aller voir des amis. Je tourne au coin de la rue. J’entends un drôle de bruit. Boum. Le silencieux du pot d’échappement était 10 m plus loin. La soudure était bouffée par la rouille. Heureusement, elle était sous garantie du garagiste », raconte Julie.
Sa voiture, elle s’en sert pour aller à la fac. Un de ses TD termine tard. Trop pour attraper les derniers bus qui l’auraient ramenée dans la ville de banlieue de Rennes où...
https://news.google.com/__i/rss/rd/articles/CBMiugFodHRwczovL3d3dy5vdWVzdC1mcmFuY2UuZnIvZWNvbm9taWUvdHJhbnNwb3J0cy92b2l0dXJlL3RlbW9pZ25hZ2Utdm90cmUtcHJlbWllcmUtdm9pdHVyZS1vbi1hLWZhaXQtY3VpcmUtZGVzLW9ldWZzLWF1LXBsYXQtc3VyLWxlLWNhcG90LWRlLW1hLXR3aW5nby02YjUzYmFjZS0wODA3LTExZWQtOTgyMy1mN2Q4MjU1NDg5ZTjSAQA?oc=5Bagikan Berita Ini
0 Response to "TÉMOIGNAGE. Votre première voiture : « On a fait cuire des œufs au plat sur le capot de ma Twingo » - Ouest-France"
Post a Comment