Publié le 18 oct. 2022 à 7:00Mis à jour le 18 oct. 2022 à 7:10
Est-ce le « tapis rouge » déploré par Carlos Tavares, le patron de Stellantis regrettant l'absence de protectionnisme européen face aux voitures électriques chinoises ? Mardi, le grand public retrouve en tout cas le Mondial de l'auto après la coupure de 2020 liée au Covid. Et il faudra qu'il se fasse au changement, patent dans les travées du salon réduit : la moitié des fabricants présents, ou presque, sont désormais chinois. Cette année, pas de BMW, Opel ou Mercedes, supplantés par BYD, Ora ou bien Seres.
Pour ces marques venues de Chine, s'exposer à la porte de Versailles est la première étape d'une vaste offensive européenne, lancée après de nombreuses années de préparation par Pékin . Toutes espèrent profiter des subventions européennes à l'achat de véhicule à batterie.
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