La facture pour un plein a reculé de quelques centimes la semaine dernière. Les automobilistes bénéficient notamment de la baisse des cours sur les marchés.
Les automobilistes peuvent souffler, la flambée des prix à la pompe s'est arrêtée rapidement. Après avoir bondi il y a deux semaines à la suite de la réduction des ristournes proposées par l'État ainsi que par TotalEnergies, la facture du plein est légèrement redescendue ces derniers jours.
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Vendredi, en moyenne, le litre de diesel s'affichait ainsi à 1,8611 euro, en baisse de quatre centimes sur sept jours. La baisse est moins marquée pour l'essence, dont l'étiquette s'est allégée de seulement 3,6 centimes. Un litre de SP95 coûtait alors 1,7565 euro, contre 1,7152 euro pour le SP95-E10 et 1,8126 euro pour le SP98.
Cette baisse ne suffit pas à compenser l'importante hausse - autour de dix centimes pour les différents carburants - entraînée par la diminution des remises au litre, mi-novembre. Les prix actuels restent plus élevés que les semaines précédentes, mais les automobilistes profitent tout de même de la chute des cours sur les marchés. Le baril de Brent a considérablement baissé ces dernières semaines, emporté par les craintes de récession mondiale et par les craintes entourant le retour de l'épidémie de Covid-19 en Chine. Restant autour de 90 à 100 dollars depuis début novembre, il a vu sa valeur reculer depuis, jusqu'à frôler les 80 dollars ce lundi.
Cette dynamique pourrait se poursuivre dans les semaines qui viennent. «Depuis le début du mois, le pétrole a perdu plus de 10 dollars par baril, le ramenant à son niveau du début de l'année, avant la guerre en Ukraine. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 23 novembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 96,3 dollars par baril», note l'IFPEN, ce lundi.
L'Agence internationale de l'énergie s'attend, elle aussi, à un recul de la demande, mais le diesel, importé normalement de Russie, risque d'être plus cher : «La concurrence pour les barils de diesel non russes sera féroce [...]. L'augmentation de la capacité de raffinage contribuera à terme à apaiser les tensions sur le diesel. Cependant, jusque-là, si les prix deviennent trop élevés, une nouvelle destruction de la demande peut être inévitable pour que les déséquilibres du marché se résorbent», avertissait l'organisation internationale, ce mois-ci.
En outre, les consommateurs tricolores de carburants vont ressentir de plein fouet la suppression définitive des dernières remises sur les prix à la pompe, début janvier. Le gouvernement promet, de son côté, de mettre en place une mesure spécifiquement dédiée aux gros rouleurs, afin de redonner un peu d'air aux principaux intéressés.
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