Orange avec 6Medias, publié le samedi 12 novembre 2022 à 19h28
À partir du 16 novembre prochain, la ristourne du gouvernement sur les prix des carburants sera réduite, tout comme celle proposée par TotalEnergies. Certains automobilistes profitent donc de ce week-end pour faire le plein, rapporte Midi Libre.
Doit-on redouter une nouvelle pénurie d'essence dans l'Hexagone ? Si la situation est revenue à la normale dans les raffineries, après un mois d'octobre marqué par une succession de mouvements de grève, plusieurs stations-service pourraient venir à manquer d'essence dans les prochains jours, rapporte Midi Libre, samedi 12 novembre.
La raison ? La réduction de la ristourne du gouvernement et de celle de TotalEnergies sur les prix des carburants à partir du 16 novembre. Alors qu'elles étaient respectivement de 30 et 20 centimes d'euros par litre, elles passeront à 10 centimes par litre chacune jusqu'au 31 décembre.
"Il n’y a pas de petites économies"
Certains automobilistes anticipent donc cette future hausse des prix en faisant le plein ce week-end. Résultat, près d'un quart des stations-service rencontre des difficultés d'approvisionnement. C'est le cas notamment dans les grandes villes, comme à Toulouse, en Haute-Garonne, où 15 stations manquent d'au moins un carburant, indique le quotidien. À Bordeaux, en Gironde, les automobilistes se sont aussi précipités à la pompe. "La situation économique du moment est difficile. Chacun regarde le porte-monnaie et il n’y a pas de petites économies", confie un homme, auprès de France 2, samedi 12 novembre.
La situation est-elle alarmante ? Pour Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières, l'hypothèse d'une nouvelle pénurie est néanmoins à écarter. Les gros rouleurs "font un plein tous les deux à trois jours", et d'autres automobilistes "se rendent en station de manière beaucoup moins régulière", explique-t-il à BFMTV. De plus, les arrêtés prévoyant l'interdiction de remplir des jerricans sont toujours en vigueur.
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