L'ÉNERGIE ET NOUS - À l'heure de la sobriété énergétique, Le Figaro rend visite aux Français pour comprendre comment ils s'organisent pour limiter (ou pas) leur consommation et faire des économies. Malgré ses efforts, cette famille du Gard se retrouve lourdement endettée auprès de son fournisseur alternatif.
Les crises de ces dernières années ont fait leur œuvre dans le foyer des Savona. Elles s'égrènent dans leur récit familial comme un chapelet de malheurs. La période qui sépare Grégory et Stéphanie de 2018 – une année encore heureuse dont la seule évocation suffit à faire scintiller leurs yeux assombris par les cernes et les circonstances – a été marquée par la perte de leurs emplois, l'insoutenable pesanteur des dettes et les premières coupures de courant. «Depuis 2018, à chaque fois qu'on se souhaite la bonne année le 31 décembre à minuit, on a toujours l'espoir que l'année d'après sera meilleure que la précédente, mais il y a toujours quelque chose», souffle Grégory Savona. L'ancien cadre commercial dans un groupe de concession automobile, naguère richement payé, a vu son salaire divisé par deux en se retrouvant au chômage en juillet 2020. Le premier confinement a eu raison de son emploi, déjà très perturbé par les blocages des Gilets Jaunes sur le rond-point où se trouvait sa concession.
Dernier coup de massue en date : un rappel de charge surprise d'ENI, leur fournisseur d'électricité, qui leur réclame depuis le 1er décembre 3890,38 euros TTC. Un montant que Grégory et Stéphanie Savona, sans épargne, sont dans l'incapacité de régler. Le père de famille, encore dépité, tourne l'écran de son smartphone et montre le SMS de six lignes qui a précipité le jeune couple dans un torrent d'angoisses dont ils croyaient pourtant s'être définitivement tirés. À l'automne 2021, Grégory et Stéphanie s'étaient une…
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