Decathlon : des salariés mobilisés dans plusieurs magasins de France pour une augmentation - Actu Orange

Orange avec Media Services, publié le samedi 14 janvier 2023 à 17h19

À Herblay (Val-d’Oise) Aubagne, Mérignac, Metz, Rennes ou encore Lille, des dizaines de salariés de Decathlon se sont mobilisés samedi 14 janvier devant plusieurs magasins de la chaîne, afin de réclamer de meilleurs salaires. Un appel à la grève avait été lancé jeudi 12 janvier, par la CFDT.

Samedi 14 janvier, plusieurs dizaines de salariés de la chaîne de magasins Decathlon se mobilisent devant plusieurs enseignes de la chaîne en France, dont en région parisienne dans le Val-d’Oise.

"Il y a une opération de tractage aux clients devant le magasin d'Herblay, ainsi qu'un appel au débrayage en début d'après-midi", a détaillé auprès de l’AFP Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT. 

Le syndicaliste affirme que les magasins d'Aubagne, Mérignac, Metz, Rennes ou encore Lille sont aussi concernés. La date de mobilisation n’est pas un choix du hasard : il s'agit du premier samedi des soldes d'hiver, qui suscite habituellement de grandes fréquentations. 

Selon Sébastien Chauvin, le mouvement social des salariés est “bien perçu” par les clients de Decathlon. Il s’agit du second mouvement de grève, après un premier survenu en octobre 2021.

Parmi ses revendications, la CFDT demande une répartition plus équitable des performances financières de l'entreprise entre actionnaires et les salariés. Le syndicat avance le chiffre de 400 millions d'euros de dividendes versés au titre de l'année passée.

"Nous demandons la répercussion systématique (des hausses) du SMIC" ainsi que "3% de gain de pouvoir d'achat" supplémentaire, souligne Sébastien Chauvin, délégué syndical de la CFDT.

Une réunion prévue le 24 janvier avec la direction

Le groupe a "augmenté de manière significative les salaires de ses collaborateurs" depuis janvier 2022, avançait Decathlon dans une déclaration reçue vendredi par l'AFP, "de 9% à 9,8% pour les collègues employés et agents de maîtrise".

Ces chiffres traduisent surtout le niveau bas de salaires dans l'entreprise, répond Sébastien Chauvin, estimant que la hausse accordée par le groupe les rapproche des revalorisations automatiques du SMIC l'an dernier, du fait de la forte inflation. 

Selon le délégué syndical, une réunion avec la direction est prévue pour le 24 janvier.

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