DÉCRYPTAGE - Avec l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, les prêts renouvelables réapparaissent, parfois pour boucler les fins de mois.
Continuer à acheter, quitte à s’endetter… Confrontés à la baisse de leur pouvoir d’achat (la hausse des prix a atteint 5,6 % en mars sur un an en France), les ménages les plus fragiles recourent davantage à des crédits. Les prêts renouvelables - ces réserves d’argent aux taux élevés, voire faramineux (de 7 % à 20 %) - font leur grand retour. La production de ces crédits a progressé de 14,7 % en janvier sur un an, selon les derniers chiffres disponibles de l’Association des sociétés financières (ASF), qui regroupe les établissements spécialisés dans le crédit.
À découvrir
Les crédits renouvelables ne sont plus souscrits pour acheter un ordinateur ou un canapé. Ils le sont pour boucler les fins de mois. «Les ménages, nous le disent, reconnaît Julien Cailleau, directeur général adjoint de Oney (groupe BPCE). Beaucoup de ces prêts sont souscrits durant la deuxième quinzaine du mois, et souvent pour de petits montants.»
Beaucoup de ces crédits revolving sont souscrits durant la deuxième quinzaine du mois, et souvent pour de petits montants
Julien Cailleau, directeur général adjoint de Oney
De nombreux Français préfèrent recourir à cet instrument plutôt que se retrouver à découvert…
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