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Médicaments, consultations... Le gouvernement veut faire payer davantage les Français - Le Figaro

Le gouvernement indique ainsi qu'il étudie des «pistes» pour réduire les dépenses de médicaments. bukhta79 / stock.adobe.com

Actuellement, les patients doivent une franchise de 50 centimes par boîte de médicaments. Elle pourrait être portée à 1 euro.

La proposition en fait déjà tousser certains. Dans un contexte budgétaire compliqué où il doit à tout prix réduire les dépenses, le gouvernement a mis celles de la santé dans son viseur. Gros gisement d'économies potentielles, celles-ci devraient être rabotées de plusieurs centaines de millions d’euros dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté à l'automne.

Le gouvernement indique ainsi qu'il étudie des «pistes» pour réduire les dépenses de médicaments. En effet, en 2021, leur consommation, hors hospitalisation, a atteint une valeur de 31,1 milliards d'euros, en hausse de 4,4 % selon la Drees (ministère de la Santé). Une somme financée aux trois quarts par la Sécurité sociale. Ainsi, Bercy réfléchit en ce moment aux modalités d'une hausse de la franchise sur les boîtes de médicaments (actuellement à 50 centimes) «qui n'a pas été augmentée depuis 2008», rappelle le cabinet du ministre. Elle pourrait être augmentée pour atteindre 1 euro. Une piste est également à l’étude pour augmenter la franchise sur les consultations chez le médecin (actuellement fixée à 1 euro).

La règle en vigueur stipule toutefois que le montant cumulé de toutes les franchises médicales ne peut dépasser 50 euros par an pour le patient. Ainsi, un patient qui verrait 100 fois son médecin dans l’année ne devrait payer que 50 euros de franchise. Ce plafond ne devrait pas être augmenté.

Selon le gouvernement, l’objectif est de faire des économies afin de préserver la pérennité financière du système de santé mais aussi de responsabiliser les Français. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, juge en effet que «la gratuité ou la quasi-gratuité peuvent conduire à déresponsabiliser le patient». Le but d'une telle mesure serait de mettre un terme aux «dépenses de confort et de facilité». Dans la même logique, le gouvernement assume de vouloir responsabiliser les acteurs - employeurs, patients et médecins - sur les arrêts maladie qui ont coûté 16 milliards d'euros à la collectivité en 2022.

Le mois dernier, Gabriel Attal, encore ministre du Budget, fustigeait notamment «l'envolée des arrêts maladie en téléconsultation» dont l'encadrement via le dernier budget de la Sécu a été censuré par le Conseil constitutionnel. Malgré cela, l’idée pourrait bien revenir sous une autre forme dans le prochain PLFSS.


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