RÉCIT - Le groupe Vivarte, géant français de l'habillement il y a vingt ans, a disparu en 2021. À leur tour, ses marques emblématiques tombent, victimes de la crise du textile et de leur sous-investissement.
Qui se souvient de Vivarte? Du temps de sa splendeur, le groupe était un empire de la mode et des chaussures, qui régnait en maître sur les marques françaises les plus emblématiques du milieu de gamme des années 1990 et 2000 : Naf Naf, André, Minelli, San Marina, Chevignon, Kookaï, Cosmo Paris… Il y a une petite dizaine d'années, ce géant pesait 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, grâce à une galaxie d'une petite vingtaine d'enseignes. Employant plus de 20.000 personnes, ses 5000 magasins lui assuraient un maillage partout en France, dans les centres-villes comme les périphéries. Dans une même rue, les consommateurs passaient, sans souvent le savoir, d'un magasin du groupe Vivarte à l'autre.
« Des années 1980 jusqu'au début des années 2010, le groupe est un acteur référent de la mode en France, se souvient Céline Pagat-Choain, associée spécialiste distribution et mode chez Kéa, un cabinet de conseil en stratégie. Le secteur à cette époque était en mutation, les magasins multimarques traditionnels (vendant des vêtements et chaussures de plusieurs marques, NDLR) laissant la place aux marques-enseignes (une enseigne pour une seule marque, NDLR). En centre-ville puis en centre commercial, celles-ci ont accéléré les ouvertures pour répondre à l'appétit des classes populaires et moyennes, avec une offre mode accessible et renouvelée.»
Jusqu'à ce que la belle mécanique commence à s'enrayer…
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