Logement : le diagnostic énergétique DPE sera « simplifié », promet Bruno Le Maire - Le Parisien

Devenu un critère clé d’achat, le diagnostic de performance énergétique (DPE) pourrait être simplifié, en particulier en ce qui concerne les petites surfaces. C’est ce qu’a promis mardi le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, également en charge de l’Énergie depuis le remaniement.

Lors d’une rencontre avec des entrepreneurs consacrée à la simplification, à Viry-Châtillon (Essonne), le ministre a déclaré « continuer à penser qu’il faut simplifier le DPE ». « Et il le sera » a-t-il assuré, « notamment pour que les petites surfaces soient traitées de la même manière que les surfaces plus importantes ». C’est, selon lui « extrêmement important pour le logement étudiant ».

Les entreprises n’en peuvent plus de la paperasserie, de donner dix fois les mêmes informations à l’administration. Ils veulent de la simplification.

L’administration doit être au service des entreprises et des Français, et non l’inverse. Elle doit leur faire confiance.

Je… pic.twitter.com/W9MIjJ56Ho

— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) January 23, 2024

« J’ai ouvert le sujet il y a plusieurs mois, on me l’a reproché », a expliqué Bruno Le Maire. « En général quand je lance un sujet, (…) un combat qui me paraît juste, (…) je vais jusqu’au bout », a-t-il prévenu, convenant que d’être en charge de l’Énergie lui donnait désormais « plus de légitimité pour le faire ».

« On va construire vite »

Fin septembre, en raison de l’inflation, le ministre avait semblé favorable à un report du calendrier d’interdiction à la location dès janvier 2025 des logements classés « G » et en 2028 de ceux classés « F » par le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE). Celui-ci ne se base plus sur les factures d’énergie, mais sur les caractéristiques du bâtiment. Quelques jours plus tard, il n’évoquait plus de changement du calendrier, mais la nécessité de modifier le DPE qui présente selon lui « des biais ».

Le numéro deux du gouvernement a par ailleurs assuré qu’il y aurait « un texte sur le logement », car il y a « une urgence à construire vite dans les zones très denses ». « On va construire vite, à coup de simplifications des règles, de dérogations, de soutien au secteur du bâtiment, ça marchera, ce sera plus efficace », a-t-il assuré, en affirmant que ce texte ne ressemblerait pas à « l’ancienne politique du logement » et ne serait pas assorti de « dispositifs fiscaux permettant à certains de s’en mettre plein les poches pour construire peu de logements ».

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