
Gabriel Attal appelle "l'ensemble des responsables politiques à mettre des digues sur la question de l'antisémitisme"
Après le viol d'une adolescente à Courbevoie, victime d'insultes et de menaces de mort en raison de sa confession juive, Gabriel Attal appelle, ce mercredi soir, sur TF1 "l'ensemble des responsables politiques à mettre des digues sur la question de l'antisémitisme".
"Assez des discours qui banalisent, des propos qu'on tolère, qui installe dans le pays un climat qui je le dis est mortifère. On le voit hélas dans notre pays, depuis le 7 octobre, l'antisémitisme a repris de la vigueur dans notre pays", a-t-il ajouté.
Dominique de Villepin refuse de "renvoyer dos-à-dos" le RN et le NFP et appelle à lutter en "priorité" contre l'extrême droite
Dominique de Villepin, invité de LCI, refuse de "renvoyer dos-à-dos" le Rassemblement national et le Nouveau front populaire, soulignant que "le risque est de banaliser le Rassemblement national".
Il a également appelé à lutter contre l'extrême droite, estimant que "la priorité doit être donnée à la lutte contre le RN" car "il constitue une vraie menace pour notre pays".
Débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard le 25 juin
Un débat opposera Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard le 25 juin en soirée sur TF1, à cinq jours du premier tour des élections législatives, a annoncé mercredi la première chaîne française, confirmant une information du Figaro.
Ce débat entre le Premier ministre issu de Renaissance, le président du Rassemblement national et l'ancien député de La France insoumise sera animé par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, selon le journal.
Éric Ciotti dénonce une "alliance cachée" entre la macronie et LR
Éric Ciotti, à l'origine d'une "coalition" entre la droite et le RN aux législatives, dénonce une "alliance secrète" entre les LR qui s'efforcent de l'exclure de leur présidence et la macronie, dans un entretien mis en ligne mercredi sur le site du Figaro.
"Je dénonce publiquement la grande dissolution de la droite dans le macronisme à l'oeuvre", affirme le député des Alpes-Maritimes qui présente une soixantaine de candidats aux législatives sous l'étiquette "Les Républicains à droite" et dont le rapprochement avec le RN a été contesté par la direction de LR.
Yaël Braun-Pivet appelle à voter pour Gilles Le Gendre, non-investi par Renaissance
L'ex-présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet appelle dans une vidéo publiée sur X à voter pour Gilles Le Gendre, député sortant de Paris non-investi par le parti présidentiel Renaissance.
L'ancien chef des députés macronistes affrontera Jean Laussucq, investi lui par la majorité.
"En me retirant l'étiquette Renaissance, ils m'ont rendu ma liberté et j'ai l'intention de m'en servir", a déclaré Gilles Le Gendre sur BFMTV dimanche 16 juin.
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"Marine Le Pen a fait évoluer son parti" sur l'antisémitisme, estime Arno Klarsfeld
"Marine Le Pen a fait évoluer son parti" sur l'antisémitisme, estime Arno Klarsfeld, qui ajoute que LFI est selon lui "un parti antisémite".
L'avocat partage la position de son père Serge, célèbre chasseur de nazis, qui a annoncé qu'il voterait pour le RN s'il avait le choix entre LFI et le parti d'extrême droite.
"Au Rassemblement national et en politique, s'appeler Le Pen, c'est bien", affirme Marie-Caroline Le Pen
"Au Rassemblement National et en politique, s'appeler Le Pen c'est bien", affirme Marie-Caroline Le Pen. La candidate RN dans la Sarthe se dit "fière de son nom".
Le Nouveau Front populaire, "pas un mariage d'amour" pour Glucksmann
"C'était une décision difficile, ce n'est pas un mariage d'amour", affirme Raphaël Glucksmann au sujet du Nouveau Front populaire.
L'alliance de gauche n'est "pas un effacement des divergences profondes mais une unité d'action" contre "le triomphe de l'extrême droite" a-t-il ajouté devant la presse, lors d'un déplacement à Marseille.
Éric Ciotti retire son investiture à un candidat en Meurthe-et-Moselle pour des "propos antisémites"
Éric Ciotti retire son investiture à Louis-Joseph Gannat, candidat en Meurthe-et-Moselle.
"Des propos antisémites, homophobes, orduriers" ont été repérés sur différents comptes sous pseudo gérés par le candidat, fait savoir le président de LR dans un communiqué.
Plus d'informations ici.
Deux jumeaux se présentent en Loire-Atlantique, l'un pour LR, l'autre avec le soutien du RN
Une histoire politico-familiale rare. En Loire-Atlantique, deux frères jumeaux sont candidats chacun pour un parti différent, rapporte Ouest-France.
Alain Hunault, maire de Châteaubriant, sera candidat LR dans sa circonscription, la 6e. Son frère Michel, passé de l'UMP au Nouveau centre en passant par l'UDI, sera lui candidat dans la 7e sous la bannière de l'alliance conclue entre Éric Ciotti et le RN.
Les propositions du RN et du Nouveau Front populaire sont "dangereuses" pour l'économie, selon le Medef
Le Medef, première organisation patronale française, a jugé mercredi "inappropriées" et "dangereuses" pour l'économie française les mesures proposées par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet.
Le Medef a estimé que "si ces programmes se concrétisaient en 2024 ou après", ils provoqueraient "des hausses d'impôts, (...) le départ des investisseurs étrangers et des faillites massives d'entreprises", dans un document détaillant les "dix conditions" de l'organisation "pour la réussite économique de la France", dont des réformes économiques.
Notre article sur la prise de position du Medef
La section PS de Montreuil soutient Alexis Corbière, non investi par LFI
La section du PS de Montreuil "apporte son soutien à Alexis Corbière, député sortant et candidat naturel du Nouveau Front populaire", dans un communiqué publié sur X.
Olivier Faure, patron des socialistes, avaient déjà accordé "tout son soutien" au député de Seine-Saint-Denis écarté par LFI.
"Rien ne me fera reculer": Eric Ciotti partage une lettre de menace
Eric Ciotti a partagé sur son compte X la photo d'une lettre de menace qu'il affirme avoir reçue. "Pas de RN... T'as bien compris!", peut-on lire au-dessus du dessin d'une cible "Ciotti" visée par un pistolet.
"Rien ne me fera reculer, ni la haine, ni les menaces, ni la violence", écrit Eric Ciotti après son alliance avec le RN.
"La République toute entière doit se mobiliser" contre l'antisémitisme, plaide Hollande
"L'ignoble agression d'une enfant de confession juive à Courbevoie doit non seulement nous révolter, mais aussi nous engager. C'est la République toute entière qui doit se mobiliser pour éduquer, pour combattre et pour punir cette haine antisémite", écrit sur X François Hollande, candidat aux législatives en Corrèze.
Le RN retire son soutien à l'un de ses candidats après un tweet antisémite
Le Rassemblement national a indiqué mercredi qu'il n'accordait plus son soutien à l'un de ses candidats dans le Morbihan, Joseph Martin, un cadre du parti à la flamme qui avait publié un message antisémite sur les réseaux sociaux en 2018.
"Il n'a plus le soutien du Rassemblement National, il est suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion", a indiqué le RN à l'AFP, en rappelant qu'il n'était pas possible de retirer sa candidature.
Dans un message repéré par Libération, le candidat de la première circonscription du Morbihan avait écrit en octobre 2018 que "le gaz (avait) rendu justice aux victimes de la Shoah". La publication a été effacée mercredi à la mi-journée.
Dans la matinée, Jordan Bardella avait fait valoir que "des dizaines, voire des centaines d'investitures" avaient "été faites en quelques heures", en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis.
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Gabriel Attal va s'exprimer dans une conférence de presse demain
Gabriel Attal va organiser une conférence de presse demain à 9 heures. Un événement qui porte sur le programme du camp présidentiel pour les élections législatives.
Pourquoi le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire fait débat au sein de l'alliance
Une première estimation. Dans un entretien accordé aux Échos mardi, la députée PS sortante Valérie Rabault a révélé que le programme défendu par le Nouveau Front populaire en cas de victoire aux élections législatives représentait "106 milliards d'euros de dépenses nouvelles".
Parmi elles: 23 milliards liés à l'augmentation des salaires des fonctionnaires et de la rémunération des apprentis et stagiaires, 10 milliards pour la construction de 200.000 logements publics par an ou encore 5 milliards destinés à compléter les revenus des ménages les plus pauvres.
Des travaux qui ne font toutefois pas l'unanimité au sein de l'alliance de gauche. Mardi soir, La France insoumise a publié un communiqué indiquant que Valérie Rabault "donne sa vision personnelle du chiffrage de ce programme".
Les confidences des ministres après la dissolution d'Emmanuel Macron
Comment réagissent les membres du gouvernement à la dissolution de l'Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron?
"Je pensais que tout était prêt pour cette dissolution. Mais non, il n'y a aucun plan de l'Élysée, il nous laisse tout seuls", confie un ministre à BFMTV.
Un autre ministre tente de tempérer. "Bien sûr que nous sommes tous encore sous le choc, mais c'est grâce au président de la République que nous sommes là. J'ai envie de croire au chemin qu'il perçoit même s'il semble très étroit", affirme-t-il.
Bardella promet de dissoudre "toutes les organisations d'ultragauche et d'ultradroite", y compris le GUD
Jordan Bardella assure qu'il dissoudra "toutes les organisations d'ultragauche et d'ultradroite" s'il devait arriver au pouvoir, y compris le GUD actuellement dans le viseur de Gérald Darmanin qui dénonce un groupe avec "beaucoup de gens du Rassemblement national".
"Si demain je suis à la tête du pays, je n'aurai aucune forme de tolérance à l'égard de ceux qui se livrent à de la violence dans notre pays", lui répond Jordan Bardella, en déplacement au salon Eurosatory.
Le président du RN tance le ministre de l'Intérieur, estimant qu'il "devrait, au regard du bilan qui est le sien, être appelé à un peu plus d'humilité et commencer à faire ses cartons".
Jordan Bardella assure que la France doit "permettre à l'Ukraine d'assurer sa défense"
Lors d'un déplacement au salon Eurosatory, Jordan Bardella a assuré que la France devait "permettre à l'Ukraine d'assurer sa défense" par les livraisons d'armes, refusant néanmoins la "cobelligérance".
L'Ukraine doit "disposer, à la fois en munition et en matériels, de tout ce dont [elle] a besoin pour tenir le front" mais "ma ligne rouge ne variera pas", a déclaré Jordan Bardella, évoquant "l'envoi de matériels qui pourraient avoir des conséquences d'escalade à l'est de l'Europe".
"Je n'entends pas livrer notamment des missiles longue portée ou des armes qui pourraient permettre à l'Ukraine de frapper le territoire russe", a-t-il précisé.
Attal réunit ce mercredi les candidats de son camp pour "ressouder" et "mobiliser"
Le Premier ministre Gabriel Attal, qui mène la campagne des législatives, réunit mercredi soir les candidats de son camp au siège de campagne de Renaissance pour "ressouder" et "mobiliser" ses troupes, a appris l'AFP auprès de son équipe.
Cette réunion est organisée "en présentiel et en visio" pour "évidemment ressouder et mobiliser les candidats", il s'agit d'un "moment fort de mobilisation", qui était "très attendu" par ces derniers, a-t-on précisé à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Gabriel Attal, qui multiplie les interventions dans les médias et les déplacements, sera aussi l'invité du journal de 20H sur TF1. "Pleinement engagé dans cette campagne", il continuera aussi de soutenir des candidats en régions jeudi et vendredi.
Poutou dénonce une "offensive anti-gauche" du camp présidentiel, "coordonnée avec l'extrême droite"
Candidat aux élections législatives dans l'Aude sous l'égide du Nouveau front populaire, Philippe Poutou (NPA-L'Anticapitaliste) réagit sur BFMTV aux propos d'Emmanuel Macron qui a jugé "ubuesque" la proposition de l'alliance des gauches de changer de sexe en mairie.
Si le triple candidat à la présidentielle juge qu'Emmanuel Macron "navigue dans l'ultra-libéralisme et dans tous les préjugés réactionnaires", il déplore plus largement "une offensive anti-gauche".
"Il n’y a pas que Macron", estime Philippe Poutou, qui évoque également "les ministres", "bien coordonnés avec l'extrême droite". Et de dénoncer une "sorte d'idéologie commune":
"Tout est tellement sous domination des idées réactionnaires et ultra-libérales que (...) dès que les idées de gauche reprennent un petit peu le devant de la scène, on a l’impression qu'ils paniquent, ils flippent et il faut qu’ils attaquent."
L'Élysée défend la position de Macron après ses propos sur le changement de sexe en mairie
L'Élysée a défendu mercredi la position controversée d'Emmanuel Macron contre "le changement de sexe, libre, en mairie" qu'il a pris en exemple des "choses totalement ubuesques" figurant, selon lui, dans le programme électoral du Nouveau Front populaire.
"Le président a un bilan de progrès sur les questions sociétales comme peu de ses prédécesseurs", a plaidé son entourage auprès de l'AFP.
Il "considère pour autant que le changement de sexe, libre, en mairie n'est pas un projet de société qu'il défend au regard de la complexité de toutes les questions que cela soulève chez les personnes concernées qu'il faut accompagner quand elles decident d'entrer dans une telle démarche", a dit son entourage à l'AFP.
L'alliance de gauche propose d'"autoriser le changement d'état-civil libre et gratuit devant un officier d'état civil".
Hamon estime que Macron "nous place délibérément devant la possibilité d'une victoire de l'extrême droite"
La dissolution de l'Assemblée nationale? "Je ne vais pas vous mentir, j'ai été stupéfait", indique Benoît Hamon sur France Inter.
L'ancien candidat socialiste à l'élection présidentielle estime qu'Emmanuel Macron "nous place délibérément, consciemment, devant la possibilité, voire même l'imminence d'une victoire de l'extrême droite." Le fondateur du parti Génération.s, qui est désormais en retrait de la vie politique, ajoute:
"Il avait lui-même annoncé qu'il ferait reculer l'extrême droite dans les urnes. Il a fini par faire une loi sur l'immigration avec les votes de l'extrême droite. Et là [il nous dit] 'vous avez trois semaines (...) débrouillez vous pour éviter le chaos."
Les associations LGBT+ "atterrées" par les propos de Macron
Des associations de défense de la communauté LGBT+ se sont dites ce mercredi "choquées" et "atterrées" par les propos tenus par Emmanuel Macron, qui a tancé la volonté "ubuesque" du Nouveau Front populaire de permettre de "changer de sexe en mairie".
"Ces propos sont très choquants, nous sommes atterrés", a déclaré à l'AFP le président de l'Inter-LGBT James Leperlier. "C'est d'autant plus inquiétant vu le contexte actuel de transphobie: c'est ajouter de l'huile sur un feu qui est déjà ardent."
"C'est le signe qu'ils n'hésiteront pas à revenir sur nos droits, ne serait-ce que dans le débat, pour racoler des voix", a-t-il ajouté, dénonçant "un glissement dangereux" et la "porte ouverte vers des propositions de loi transphobes et LGBTphobes".
"Emmanuel Macron convoque la transphobie pour attaquer les programmes de ses opposant.e.s politiques", a réagi de son côté SOS Homophobie sur son compte X. "La stratégie est donc claire: instrumentaliser les minorités dans la course au pouvoir."
Roussel accuse Macron de "perdre ses nerfs", après ses propos sur le changement de sexe en mairie
"Le président de la République perd ses nerfs", estime Fabien Roussel sur France Info après qu'Emmanuel Macron a jugé "ubuesque" la proposition de la gauche de changer de sexe en mairie. "C'est d'ailleurs un argument utilisé par l'extrême droite", note le secrétaire national du Parti communiste français.
Il rappelle la position de la gauche, consistant à ce que "les personnes qui souhaitent changer de sexe (...) puissent le faire librement, gratuitement et avoir une procédure administrative qui ne soit pas complexe."
Aujourd'hui, la procédure "dure deux ans" et nécessite l'autorisation d'un juge, précise Fabien Roussel.
Comment est décompté le temps de parole lors des élections législatives?
À peine sorti du marathon des élections européennes, l'Arcom ressort sa calculatrice. Après la dissolution décidée le 9 juin par Emmanuel Macron, direction la campagne éclair des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Et pour le régulateur de l'audiovisuel, le décompte du temps de parole des candidats.
Ce décompte est obligatoire depuis le 11 juin. Il concerne les médias audiovisuels - télévision et radio -, et leur impose le respect du principe de l'équité du temps de parole.
Un principe: l'équité entre les formations politiques, et leurs soutiens, selon leur représentativité. En somme, "l'accès équitable", à l'antenne des différents partis. Pendant la campagne des élections législatives, l'égalité stricte ne s'applique pas, contrairement à la campagne présidentielle.
Sandrine Rousseau assure qu'elle fera "barrage par tous les moyens" au RN aux législatives
"Je n'ai pas de doutes". Dans les circonscriptions où la gauche ne sera pas représentée au second tour des élections législatives, "je ferai barrage par tous les moyens" au Rassemblement national, explique Sandrine Rousseau sur Sud Radio.
Sandrine Rousseau promet une "résistance" si Jordan Bardella devient Premier ministre
Sandrine Rousseau "n'est pas madame Irma". La députée écologiste sortante de Paris ne veut pas se projeter sur une victoire de l'extrême droite, d'autant que la gauche pourrait lui faire obstacle grâce à l'union du Nouveau front populaire.
Au micro de Sud Radio, elle promet néanmoins une "résistance", si le président du Rassemblement national Jordan Bardella devenait Premier ministre, comme le promet le parti d'extrême droite en cas de victoire.
"On le voit dans les pays qui sont passés à l'extrême droite. Les villes, les régions organisent aussi des pôles de résistance et s'opposent aux mesures qui peuvent être passées par les gouvernements pour protéger les plus vulnérables", souligne Sandrine Rousseau.
Elle espère un autre scénario: la victoire de la gauche unie. "Alors, le 8 juillet (au lendemain du second tour des législatives), il y aura un espoir", promet l'écologiste.
Nord: LFI veut empêcher la candidate dissidente Amy Bah d'utiliser la mention Nouveau Front populaire
Après le retrait de la candidature du député sortant Adrien Quatennens, la gauche continue de s'affronter dans la 1ère circonscription du Nord.
Aurélien Le Coq, candidat investi par l'union de la gauche, a déposé un recours en justice pour empêcher Amy Bah, candidate dissidente, de faire mention du Nouveau Front populaire, a appris BFM Grand Lille auprès de la LFI, confirmant une information de France Bleu Nord.
"Nous faisons ça dans plusieurs endroits en France afin de mettre fin aux manœuvres qui viennent altérer la sincérité du scrutin en créant de la confusion chez les électeurs sur qui est le ou la candidate du Nouveau Front populaire", ajoute le parti, contacté par BFM Grand Lille.
Gérald Darmanin va "proposer" à Emmanuel Macron "la dissolution du GUD"
"Je vais proposer au président de la République la dissolution du GUD (Groupe union défense)", annonce Gérald Darmanin sur BFMTV, parlant d'un "groupe d'ultradroite très ami avec beaucoup de gens du Rassemblement national", du moins ses "dirigeants".
"Ce sont des gens qui pensent qu'il y a une suprématie blanche, qui portent des propos antisémites extrêmement graves", dénonce le ministre de l'Intérieur.
Questionné sur le timing de cette initiative, Gérald Darmanin refuse tout procès en opportunisme, affirmant que le gouvernement "travaille" sur cette dissolution depuis "neuf mois".
Gérald Darmanin estime qu'Éric Ciotti a commis "un crime contre l'honneur pour la droite française"
Gérald Darmanin accuse le Rassemblement national de "trier les Français selon leurs origines", avant de mettre en cause Éric Ciotti pour son alliance avec l'extrême droite aux élections législatives.
"Ce qu'a fait monsieur Ciotti est un crime contre l'honneur pour la droite française", dénonce-t-il.
Pour l'instant, "553.000 procurations" ont été faites pour les élections législatives
Jusqu'ici, "553.000 procurations" ont été effectuées pour les élections législatives, annonce Gérald Darmanin sur BFMTV, soit "cinq fois plus" que lors du scrutin de juin 2022 à la même période.
Darmanin juge que Bardella "n'est pas prêt pour le pouvoir"
Gérald Darmanin tacle Jordan Bardella, parlant d'une "politique du tango": "un pas en avant, deux pas en arrière". "Il n'est pas prêt pour le pouvoir", juge le patron de la place Beauvau, raillant les changements de discours du parti d'extrême droite sur son programme.
Le RN "n'est plus un parti politique", mais "une ratatouille", cingle-t-il.
Darmanin défend Macron qui a taxé le programme de la gauche d'"immigrationniste"
Gérald Darmanin défend Emmanuel Macron, après que le président de la République a qualifié le programme du Nouveau front populaire d'"immigrationniste".
Affirmant que La France insoumise a pour projet "d'abolir la loi immigration, la loi séparatisme", il juge que le chef de l'État "a raison de souligner le côté anti-national de La France insoumise."
Gérald Darmanin présente son camp comme un "front républicain"
Gérald Darmanin est invité de BFMTV. Le minsitre de l'Intérieur, candidat à sa réélection dans le Nord pour ces législatives, parle de "trois fronts" qui se font face à ce scrutin.
Celui des "insoumis, que portent moinsieur Mélenchon et ses amis", celui du "Front national (devenu Rassemblement national) qui veut trier les Français selon leurs origines" et un "front républciain", son camp.
"Le choix, c'est [celui de] la République", affirme-t-il.
INFO BFMTV. Près de 550.000 procurations ont déjà été enregistrées
Les Français continuent de se ruer vers les procurations en vue des prochaines élections législatives du 30 juin et 7 juillet. Selon les informations de BFMTV, près de 550.000 ont déjà été enregistrées par les autorités.
Retailleau salue un "acte courageux" de Wauquiez après sa candidature aux législatives
Bruno Retailleau se félicite de la décision de Laurent Wauquiez de se présenter aux élections législatives, en Haute-Loire.
"Il aurait très bien pu 'se la couler douce' à la tête de l'une des grandes régions de France, [celle d']Auvergne-Rhône-Alpes", souligne le patron des sénateurs LR sur BFMTV-RMC. "Il a choisi d'aller sur le terrain pour être candidat."
"C'est un acte courageux que je salue", dit encore Bruno Retailleau.
Bruno Retailleau appelle son camp à "rebâtir une force politique d'alternance"
Bruno Retailleau se projette sur l'issue des élections législatives:
"Il n'y aura vraisemblablement pas de majorité absolue dans quelques semaines. Il faudra rebâtir une force politique d'alternance qui ne s'inscrive pas dans ce tripartisme", dit le chef des sénateurs LR, qui distingue trois blocs, celui de la gauche, de l'extrême droite et de la majorité présidentielle sortante.
L'élu de droite souhaite que son camp agisse comme un "bouclier" si le Nouveau front populaire ou le Rassemblement national devient la première force politique du pays. "Je pense qu'on sera ce parti du raisonnable, du sérieux", dit-il.
Bruno Retailleau estime qu'Éric Ciotti a été "dissous dans le bloc du RN"
Bruno Retailleau dénonce le choix d'Éric Ciotti de faire alliance avec l'extrême droite, estimant sur BFMTV-RMC que ce dernier "a été lui-même dissous dans le bloc du Rassemblement national".
"On ne s'allie pas avec le Rassemblement national, on se soumet", dit le chef des sénateurs LR, refusant de parler d'"alliance".
Bruno Retailleau affirme que "les candidats d'Éric Ciotti ne sont pas rattachés à LR"
"Les Républicains, c'est nous", martèle Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC. Une façon pour le chef des sénateurs LR de se distinguer des candidats poussés par Éric Ciotti, toujours président, bien que contesté, du parti après son alliance avec l'extrême droite pour les législatives.
"Les candidats d'Éric Ciotti qui se sont déclarés en préfecture (...) ne sont pas rattachés à LR (...) mais au micro parti d'Éric Ciotti", indique Bruno Retailleau.
Dates, circonscription, déroulement, enjeux, résultats... Tout savoir sur les législatives
Pourquoi vote-t-on aussi vite après les européennes? Quel est le rôle d'un député? Qu'est-ce qu'une circonscription? Comment savoir où se trouve votre bureau de vote? Quelles sont les alliances en lice? Comment faire une procuration à temps?
Pour vous donner les clés pour tout comprendre des élections législatives, programmées les dimanches 30 juin et 7 juillet après la dissolution de l'Assemblée nationale, BFMTV répond à une série de questions sur le scrutin.
Faure accuse Macron de "transphobie", après ses propos sur le changement de sexe en mairie
Olivier Faure enchaîne les tacles à l'adresse d'Emmanuel Macron sur RTL."On attendait Jupiter, on a eu Néron", cingle-t-il dans un premier temps.
Puis le premier secrétaire du PS accuse le chef de l'État d'"accumuler les fake news" et d'"être dans la transphobie", après que ce dernier a dénoncé "des choses complétement ubuesques" dans le programme du Nouveau Front populaire en évoquant "le changement de sexe en mairie".
Alors que le président de la République a également qualifié ce même programme d’"immigrationniste", Olivier Faure réplique:
"Comment se fait-il que cet homme qui a été élu et réélu pour faire face à l'extrême droite enchaîne les reprises du discours de l'extrême droite?"
Faure souhaite "jouer le jeu de la démocratie" pour l'éventuel Premier ministre de la gauche
Olivier Faure persiste et signe. Invité de RTL, le Premier secrétaire du PS appelle à "jouer le jeu de la démocratie" pour que la gauche s'entende sur un ou une cheffe de gouvernement si elle venait à l'emporter aux élections législatives. Même si le dernier mot reviendra au président de la République.
Olivier Faure s'était déjà exprimé en ce sens la veille sur BFMTV-RMC. "Je suis prêt à ce que nous ayons une grande discussion entre tous ceux qui auront été élus", dit-il sur RTL, alors que les insoumis souhaitent que le groupe majoritaire fasse une proposition.
Il s'agit de la "tradition républicaine", reconnaît le patron du parti au poing et à la rose. Tout en relevant qu'elle s'applique lorsque qu'une formation est "hégémonique". Ce qui ne serait probablement pas le cas avec la coalition du Nouveau Front populaire, au regard de la répartition des circonscriptions.
Dès lors, "la logique" serait "de faire voter tout le monde pour trouver un ou une Première ministre", selon Olivier Faure.
Comment Emmanuel Macron désignera-t-il le Premier ministre à l'issue du scrutin?
Qui succédera à Gabriel Attal à Matignon? Dans cette campagne aux élections législatives, la question est sur toutes les lèvres. Et pour cause: la possibilité d'une victoire de l'extrême droite ou de la gauche pourrait pousser Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre qui n'est pas issu de ses rangs.
Mais alors comment fonctionne cette désignation? La Constitution est claire à ce sujet. "Le Président de la République nomme le Premier ministre", énonce l'article 8.
Au pouvoir depuis 2017, Emmanuel Macron a choisi librement les chefs de gouvernement jusqu'ici.
Néanmoins, lorsque la majorité des députés élus à l'Assemblée nationale appartient à un parti d'opposition, la pratique veut que le président choisisse son Premier ministre dans le camp qui remporte les élections. Il s'agit de la cohabitation.
Michèle Tabarot assure qu'Éric Ciotti "ne sera plus à la tête" de LR "le 30 juin"
Auparavant très proche d'Éric Ciotti, Michèle Tabarot s'oppose désormais au Niçois et souhaite le voir quitter Les Républicains ainsi que la présidence du parti en raison de l'alliance nouée avec l'extrême droite aux législatives.
Elle aussi députée sortante des Alpes-Maritimes, Michèle Tabarot assure à Nice-Matin que ce scénario est proche d'aboutir. Même si la prudence est de rigueur, LR ayant déjà voté l'exclusion d'Éric Ciotti en bureau politique, avant que le tribunal judiciaire de Paris n'invalide cette décision.
"Nous avons réuni en une journée les signatures de plus de 700 membres du conseil national de LR qui demandent à Éric Ciotti, en vertu de l’article 24.3 de nos statuts, de convoquer un bureau politique avec son éviction de la présidence à l’ordre du jour", explique Michèle Tabarot, avant de préciser:
"Ce bureau doit être réuni sous huitaine; il rendra sa décision avant le premier tour des législatives. Le 30 juin, Ciotti ne sera plus à la tête de notre parti. On pourra enfin y voir plus clair."
Édouard Philippe "dubitatif" face aux candidats à Matignon qui n'ont "jamais rien géré"
L'ex-Premier ministre Edouard Philippe porte "un regard dubitatif sur ceux qui clament qu'ils sont prêts" à occuper Matignon "alors qu'ils n'ont jamais rien géré", à l'image de Jordan Bardella, a-t-il dit en marge d'un déplacement dans la Marne mardi.
"Je sais que c'est dur, Premier ministre. Je sais que ça va vite, il y a beaucoup de sujets à traiter", s'est remémoré à Reims l'actuel maire du Havre, Premier ministre d'Emmanuel Macron de 2017 à 2020.
Occupant de Matignon durant la crise des gilets jaunes puis lors des premiers mois de la pandémie de Covid-19, Edouard Philippe n'a "pas tout fait bien" durant cette période, a-t-il reconnu lors de ce déplacement dans la Marne pour soutenir plusieurs des candidats de son parti, Horizons, aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
"C'est un peu mon petit frère": comment interpréter les mots de Macron sur Attal?
Gabriel Attal est-il le petit frère d'Emmanuel Macron? Un enfant a posé la question au président de la République ce mardi lors du déplacement de ce dernier au Mont-Valérien pour commémorer l'appel du 18-Juin par le général de Gaulle.
L'intéressé a répondu: "Non, alors, ça pourrait être mon petit frère, je le vis un peu comme ça, mais c'est mon Premier ministre. C'est quelqu'un qui est avec moi depuis le début. C'est un peu mon petit frère!"
Comment interpréter ces propos, en pleine campagne des législatives anticipées? Le docteur en sciences politiques Benjamin Morel évoque une "phrase étonnante", auprès de BFMTV. "Elle tend à minoriser le rôle pourtant moteur du Premier ministre dans cette campagne en, d'une certaine façon, l'infantilisant", juge-t-il.
Alliance RN-LR: Éric Ciotti "assume" une décision "qui a pu heurter"
"Une décision rapide, mais réfléchie". Dans une vidéo publiée sur son compte X, Éric Ciotti est revenu ce mardi 18 juin sur son "alliance électorale" avec le Rassemblement national qui permet de réaliser, selon lui, "l'union des droites".
Le président de LR, qui reste pour l'heure à la tête du parti gaulliste après la suspension de son exclusion, "assume" une décision "nécessaire" pour sa famille politique, tout en reconnaissant qu'elle "pu heurter" certains sympathisants de droite.
Quand Emmanuel Macron plaidait pour simplifier le changement de genre
Emmanuel Macron rattrapé par ses déclarations passées? Après que le président de la République a dénoncé des "choses ubuesques" dans le programme du Nouveau front populaire, en évoquant "le changement de sexe en mairie", des internautes ont souligné les propos que tenait ce dernier en avril 2022, auprès du magazine Têtu.
"Les personnes qui s’engagent dans un processus de transition doivent être respectées dans leur choix et leur vie ne doit pas être rendue plus complexe par des procédures administratives si elles sont inutiles", déclarait-il.
"Changer de sexe en mairie": indignation après l'attaque de Macron, qui "se vautre dans la transphobie crasse"
Des propos "honteux" qui ne passent pas inaperçus. Moins de deux semaines avant le premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron a pointé “des choses ubuesques” dans le programme du Nouveau Front populaire, qualifié "d'extrême gauche", en évoquant "le changement de sexe en mairie".
L'union de la gauche propose d'"autoriser le changement d’état-civil libre et gratuit devant un officier d’état-civil". Un changement déjà possible en faisant une démarche auprès du tribunal, précise le site du service public.
Les propos d'Emmanuel Macron ont rapidement été dénoncés par l'ensemble des composantes du Nouveau Front populaire. "En pleine offensive transphobe, c'est irresponsable et immonde", dénonce la députée LFI sortante du Val-de-Marne Clémence Guetté.
Jordan Bardella attendu au salon de la défense
Après avoir tenté de dissiper les doutes sur la réforme des retraites, s'engageant à l'abroger en favorisant les carrières longues, la visite à Eurosatory, plus grand salon international de défense et de sécurité terrestres, pourrait donner l'occasion à Jordan Bardella de s'exprimer sur la politique étrangère et le soutien militaire à l'Ukraine, l'une des principales épines pour le RN.
Longtemps considéré comme proche du Kremlin, le parti d'extrême droite affiche depuis l'invasion russe de 2022 un soutien à Kiev, mais il s'oppose aux sanctions économiques européennes contre Moscou et s'est abstenu à plusieurs reprises sur des textes en faveur de l'Ukraine, un positionnement qui lui a valu les foudres de l'exécutif.
Face au RN, Raphaël Glucksmann demande à ses électeurs de "hiérarchiser les périls"
Un appel au vote. L'eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann indique dans les colonnes du journal Le Monde "comprendre le trouble" de ses électeurs lors des élections européennes qui hésitent à voter pour le Nouveau Front populaire pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet.
"Mais lorsque l’extrême droite est aux portes du pouvoir, hiérarchiser les périls devient une obligation, écrit-il dans une tribune publiée ce mardi 18 juin.
Qui peut décemment croire que la principale menace sur la République vient d’une France insoumise divisée et diluée dans une large coalition électorale dont elle n’a pas la maîtrise quand le Rassemblement national seul peut conquérir la majorité absolue à l’Assemblée dans moins de trois semaines?" demande Raphaël Glucksmann.
Qui sont les candidats dans votre circonscription? Découvrez la liste complète
Ils vont devoir mener une campagne express. Après l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron au soir des européennes, les candidats aux élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet sont désormais connus. Le ministère de l'Intérieur a publié hier soir la liste officielle des candidats en lice pour rejoindre l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
Tapez votre code postal dans le moteur de recherche ci-dessous pour consulter la liste complète des candidats au premier tour des législatives dans votre circonscription, ainsi que le parti auquel ils sont rattachés. Attention, les communes les plus importantes sont souvent divisées en plusieurs circonscriptions.
Macron critique le programme "totalement immigrationniste" du Nouveau Front populaire
Emmanuel Macron a justifié hier sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale, "la solution la plus responsable" à ses yeux, taxant le programme du Nouveau Front populaire de "totalement immigrationniste". Une sortie qui a provoqué la colère de François Ruffin, à l'initiative de l'union de la gauche.
"Macron a choisi son camp. Pour lui, mieux vaut le national autoritaire que le Front populaire", a-t-il lancé.
"Changer de sexe en mairie": Jean-Luc Mélenchon juge "indignes" les propos d'Emmanuel Macron
"Les propos du Président sur le changement de genre officiel sont indignes. Cette possibilité existe déjà dans la loi", dénonce sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le Président ignore la dose de souffrances que cela implique pour les personnes concernées", écrit le leader insoumis, alors qu'Emmanuel Macron a déploré des propositions "ubuesques" dans le programme du Nouveau Front populaire.
"Changer de sexe en mairie": Macron pointe "des choses ubuesques" dans le programme de "l’extrême gauche"
En déplacement sur l'île de Sein pour les commémorations de l'Appel du 18 juin, le président de la République a vivement critiqué les deux adversaires du camp présidentiel, le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. Après avoir dénoncé le programme à "100 milliards par an" du RN, Emmanuel Macron a pointé du doigt lors d'un échange avec des Français le programme de l'alliance de gauche.
"Il n'y a plus de laïcité, ils reviennent sur les lois d'immigration qui permettent de réguler", liste-t-il. Avant d'ajouter: "et puis il y a des choses complètement ubuesques, comme par exemple aller changer de sexe en mairie".
Bardella au salon de la défense, Macron fait polémique
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mercredi 19 juin. À 11 jours des législatives, le président du Rassemblement national Jordan Bardella se rend au salon de défense Eurosatory où il pourrait clarifier ses positions sur l'Ukraine et Israël, tandis que des voix à gauche s'indignent au lendemain d'une lourde charge d'Emmanuel Macron contre le Nouveau Front populaire.
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