Au matin de la première journée nationale d'action contre la réforme du code du travail, le secrétaire général de la CGT espère une mobilisation d'ampleur à travers tout le pays, malgré la désunion du front syndical.
La CGT, principale centrale syndicale a avoir appelé à la lutte en ce mardi 12 septembre, anticipe quelques 180 rassemblements dans différentes villes de l'Hexagone, comme Lyon, Paris et Marseille, ainsi que 4.000 mouvements de grève dans des entreprises. Son chef de file, Philippe Martinez, voit dans la journée à venir "une première étape de prise de conscience" de la part des salariés. Invité de la matinale de France 2 à quelques heures des premières manifestations, le secrétaire général a promis qu'il y aurait "du monde" pour battre le pavé.
"IL N'Y A QUE LES COMBATS QU'ON NE MÈNE PAS QUI SONT PERDUS D'AVANCE"
"Cette première mobilisation contribue à accentuer le débat autour de ces ordonnances", a estimé le leader syndical. "Il va y avoir du monde. (...) C'est un vrai enjeu. Je crois que la mobilisation était nécessaire, il y a une vraie remise en cause du droit du travail." La CGT défilera aux côtés de FSU, Solidaire et de l'Unef. "Il n'y a que les combats qu'on ne mène pas qui sont perdus d'avance", a poursuivi le numéro un de la CGT, qui n'a pas manqué de regretter que les autres grandes confédérations (FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) ne s'associent pas à la mobilisation.
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