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Facebook, en direct : Mark Zuckerberg s'excuse face aux eurodéputés

Contexte : l'eurodéputée Zimmer attaque M. Zuckerberg sur l'application du RGPD, le nouveau réglement européen sur les données, qui entre en vigueur ce vendredi. "Vous dites qu'il s'appliquera partout dans le monde sur le principe mais qu'est-ce que cela veut dire ? Ce ne sera pas le cas pour 1,5 milliard de personnes hors d'Europe."

Il y a en effet débat sur les conditions d'application par Facebook, notamment sur le droit de refuser l'utilisation des données (cela donne-t-il droit au service ?), le droit de suppression des données et les recours légaux en cas de problème.

"Est-ce qu'il faudrait débrancher Facebook ?" L'eurodéputée Gabi Zimmer, à la tête du groupe de la gauche radicale (GUE), se montre elle aussi sévère à l'égard du réseau social. 

J'ai des doutes très sérieux quant à savoir si vous allez vraiment réussir à modifier le modèle d'entreprise de Facebook.

Celle-ci est aussi revenue sur l'origine de Facebook : la mise en place par Mark Zuckerberg d'un site permettant de classer des étudiantes selon leur physique, alors qu'il étudiait à Harvard. "J'aimerais vraiment savoir ce qu'a intégré Facebook dans sa propre philosophie pour lutter contre le sexisme et les violences à l'égard des femmes".

Guy Verhofstadt, président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, ironise : 

Vous me rappelez un personnage de roman, le personnage d'un livre qui s'appelle "The Circle", une grande compagnie Internet sur laquelle personne n'a le moindre contrôle. Et cela me semble proche de la réalité. Vous avez dû vous excuser à 15 ou 16 reprises depuis 2003. Quand vous voyez autant de dysfonctionnements, c'est qu'il y a un problème.

Parmi les questions de l'eurodéputé : 

Vous dites que vous allez appliquer le RGPD mais dites-vous la vérité ? Allez-vous compenser les utilisateurs européens et à quel montant ? Etes-vous prêts à coopérer avec les autorités anti-trust en Europe ? Comment allez-vous passer dans l'histoire ? Avec Bill Gates et Steve Jobs qui ont enrichi notre monde ou plutôt d'un autre coté tel un génie qui a créé une hydre numérique. 

Pour le moment, Mark Zuckerberg écoute toutes les questions des eurodéputés. Il y répondra ensuite.

Mark Zuckerberg est interrogé sur la façon dont Facebook collecte les données des internautes qui n'ont pas de compte sur le réseau social. "Comment les non-utilisateurs peuvent ils empêcher Facebook de collecter leurs données ?", demande un eurodéputé. Le Monde s'était penché sur cette question il y a quelques semaines :

Udo Bullkman, président du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen

Si nous nous retrouvons aujourd'hui c'est parce que vos pratiques permettent d'avoir des soupçons d'abus a des fins politiques. Etes-vous prêts à vous plier entièrement aux nouvelles règles européennes dans les trois prochains jours, quand le RGPD entrera en vigueur ? Je m'intéresse beaucoup aux élections européennes qui nous attendent. Comment allez-vous nous garantir qu'il n'y aura pas de forces hostiles qui pourront manipuler le processus démocratique par le biais de votre plateforme. Comment allez vous adapter votre modèle d'entreprise ? 

Contexte : "Il faut mettre fin au monopole de Facebook", a lancé l'eurodéputé Manfred Weber. Il a aussi demandé à Mark Zuckerberg de citer un concurrent de ses services, aux Etats-Unis ou en Europe, sous-entendant qu'il n'y en avait pas. 

C'est une référence au débat sur les grandes plateformes numériques du point de vue de la concurrence (ou de l'antitrust aux Etats-Unis). En effet, aux Etats-Unis et en Europe, certains observateurs et responsables politiques défendent désormais un "démantèlement" de Facebook. Il pourrait s'agir de forcer l'entreprise à séparer certains de ses services, comme sa messagerie Messenger ou son service de ciblage publicitaire, voire ses filiales Whatsapp ou Instagram. Des mesures de ce type avaient visé Microsoft ou l'industrie pétrolière américaine.

Contexte : Mark Zuckerberg promet davantage de "transparence" sur la publicité sur Facebook. C'est une des mesures voulues par le projet de loi sur la "fake news" que le président Emmanuel Macron et sa majorité vont faire discuter à l'Assemblée nationale à partir de ce mercredi. C'est une réaction à la présidentielle américaine, au cours de laquelle des agents d’une officine de propagande russe ont payé pour promouvoir des contenus sur Facebook.

Selon la loi française, en période électorale, les « plates-formes », comme les réseaux sociaux, devraient donner une information « claire, loyale, transparente » sur les « contenus d’information liés à l’actualité » qui ont été mis en avant contre rémunération : seraient précisés l’identité du payeur – voire son commanditaire, s’il en a un – et le montant dépensé, au-delà d’un certain seuil. Notre article

"S'excuser c'est très bien. (...) Mais vous savez que ça ne suffit pas. il faut maintenant passer aux actes", tonne l'eurodéputé Manfred Weber.

Votre plateforme représente une puissance considérable, et ses règles, personne ne les connaît. Je crois que nous devrions parler de lois pour rendre vos algorithmes publics. 

Mark Zuckerberg �� propos des interférences russes :

Dans 18 mois des élections aurons lieu un peu partout dans le monde. En 2016 nous avons été trop lents  pour identifier les interférences russes sur notre plateforme. Nous avons mis l'accent plutôt sur des attaques traditionnelles comme le phishing. Nous n'étions pas préparés. Nous avons fait des investissements significatifs pour se préparer à de telles attaques. [..]  Nous faisons par exemple appel à l'intelligence artificielle pour supprimer les fake news, les faux-comptes. 

Mark Zuckerberg liste les nombreuses mesures mises en place depuis l'éclatement du scandale Cambridge Analytica ce printemps. Le PDG de Facebook les a multipliées... Quitte à ce que certaines ressemblent, parfois, d'avantage à un simple effet d'annonce.

Contexte. Les premières paroles de Mark Zuckerberg ont un air de déjà-vu : il reconnaît les responsabilités de Facebook, ses erreurs puis s'excuse. C'est à peu près les mêmes propos qu'il avait tenus devant le Congrès américain. 

Antonio Tajani le président du Parlement européen a pris prend la parole en premier. Il se montre assez ferme et brandit la menace de nouvelles réglementations :

La réunion d'aujourd'hui n'est que le point de départ en vue d'une nouvelle gestion et gouvernance des plateformes numériques. Nous voulons définir au plus tôt un cadre réglementaire. 

Pour lui, les plateformes numériques doivent garantir la pleine protection de la vie privée des citoyens : 

Nous ne pouvons accepter l'utilisation illicite de donner personnelles pour manipuler les élections. 

 

Mark Zuckerberg s'exprime dans un petit discours d'introduction. Après avoir rappelé certaines des vertus de Facebook, le PDG a déclaré :

"Nous n'avons pas empêché suffisamment l'utilisation à des fins nuisibles de nos outils. Fausses informations, terrorisme, etc. Nous n'avons pas pris acte de nos responsabilités. C'est une erreur, je la regrette et je m'en excuse. (...) Je veux rectifier le tir. (...) La sécurité des êtres humains passera toujours avant la maximisation de nos bénéfices".

Bonsoir, le Parlement européen et la commission européenne ont demandé des explications de la part de Mark Zuckerberg, après la révélation du scandale Cambridge Analytica, un sous-traitant qui a détourné des millions de profils Facebook au profit de la campagne de Donald Trump. Parmi les concernés figurent des citoyens européens. Mais les institutions européennes n'ont pas précisé quelles sanctions précises Facebook pourrait encourir.

Toutefois, plus largement, les représentants des pouvoirs exécutif et législatifs européens pourraient, si les réponses de Mark Zuckerberg étaient jugées insatisfaisantes, être encouragés à voter d'autres textes régulant davantage la plateforme. Des discussions sont par exemple en cours sur la fiscalité des grandes entreprises numériques comme Facebook ou le contrôle des contenus sur les réseaux sociaux.

Plus brûlant, le RGPD, nouveau réglement européen sur les données personnelles entre en vigueur ce vendredi et son application par Facebook fait débat. 

Mark Zuckerberg vient de rentrer dans la salle où l'attendent les eurodéputés. L'audition va commencer dans quelques instants.

Bonsoir, en effet, les questions de certains représentants américains avaient généré des moqueries après les auditions de Mark Zuckerberg face au Congrès. Nous verrons ce soir ce qu'il en est.

Certains eurodéputés présents ce soir sont a priori bien informés, comme le vert allemand Jan Philipp Albrecht. Il est l’un des principaux artisans du RGPD, le nouveau règlement européen sur les données personnelles, qui entre en vigueur vendredi. Il est aussi l’une des voix les plus critiques vis-à-vis des nouvelles technologies. Plus globalement, le PDG de Facebook sera interrogé par les représentants des groupes politiques au Parlement et le président de l'instance.

Mark Zuckerberg rencontre dans un premier temps, à huis-clos, le président du Parlement européen Antonio Tajani. Il doit être interrogé à partir de 18h20 par les représentants des groupes politiques au Parlement, une audience qui sera retransmise en direct et que vous pourrez suivre ici même.

Mark Zuckerberg vient d'arriver.

Contexte : une photo de la salle du Parlement où est attendu Mark Zuckerberg

Le cliché est publié sur Twitter par une journaliste de la chaine France 24, présente sur place : 

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce live.

Mark Zuckerberg sera reçu à 18 heures par le président du Parlement européen, Antonio Tajani, avant d'être interrogé à partir de 18h20 par les représentants des groupes politiques au Parlement. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, nous tenterons d'y répondre dans ce live.

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http://www.lemonde.fr/pixels/live/2018/05/22/facebook-suivez-en-direct-la-confrontation-de-mark-zuckerberg-avec-les-eurodeputes_5302911_4408996.html

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