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Les premières pistes du projet d'auto-partage de Renault pour Paris

Occuper le terrain. La conférence de presse organisée mercredi par la mairie de Paris et Renault visait davantage à rassurer les utilisateurs d'Autolib',  dont le service disparaîtra le 31 juillet , qu'à présenter dans le détail l'offre à venir du constructeur. Il s'agissait essentiellement de confirmer qu'une offre d'auto-partage de Renault serait disponible dès septembre, inscrite dans une « alliance » qualifiée d'« historique » par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

2.000 véhicules promis en 2019

Thierry Bolloré, le directeur général adjoint du Groupe Renault (simple homonyme de Vincent Bolloré, l'ancien gestionnaire d'Autolib'), a indiqué que cette offre concernerait des véhicules électriques, « accessibles en libre-service 24/7 et sans stations ». Un système en « free-floating » donc, où les usagers ne seront pas tenus de se garer sur les anciennes places Autolib'. Le Conseil de Paris a voté mardi soir le principe d'une licence à la charge de l'opérateur, qui prendra dans un premier temps la forme d'une carte d'auto-partage : au prix de 300 euros par véhicule, elle permettra de circuler et de stationner dans la capitale.

Plusieurs centaines de voitures (essentiellement des ZOE) devraient être disponibles en auto-partage dès septembre. La flotte atteindra 2.000 véhicules courant 2019. Il sera possible de les utiliser grâce à une application sur smartphone, avec ou sans abonnement. « Nous nous adapterons à la demande », a indiqué Thierry Bolloré. Les tarifs seront précisés à la rentrée.

Un système rentable en Espagne

Renault a aussi annoncé que Marcel, la société de VTC  rachetée par le groupe l'été dernier , intégrerait une flotte de ZOE. Là non plus, aucun détail n'a été donné, notamment sur la façon de convaincre les chauffeurs d'adopter cette voiture, pas forcément conforme aux standards des VTC. Selon nos informations, Renault pourrait leur proposer une formule originale, sans passer par la propriété du véhicule.

Reste la question du modèle économique. Renault assure que ZITY, un système similaire développé à Madrid avec le groupe Ferrovial (qui en détient 80 %), est rentable. Disposant d'une autonomie de 300 kilomètres, les 500 ZOE en auto-partage dans la capitale espagnole n'ont pas besoin d'être rechargées quotidiennement : des opérateurs les récupèrent en moyenne tous les trois jours pour les recharger et les entretenir.

Les autres opérateurs d'auto-partage ne doivent pas désespérer. Anne Hidalgo a insisté sur le fait que cette « alliance » n'était « pas exclusive » (en fait d'alliance, il n'y a en réalité aucun document signé). Les acteurs désireux de se lancer à leur tour (la mairie de Paris a nommément cité PSA,  qui s'est déclaré mardi ) seront accueillis avec les mêmes égards que Renault.

VIDEO. Autolib' : sous le capot, les raisons d'un fiasco

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