Le combat est féroce. Premier actionnaire de Lagardère avec 18% des parts, le fonds activiste britannique Amber Capital cherche à imposer ses vues et à changer la gouvernance au sein du groupe d'Arnaud Lagardère. Le 5 mai prochain, il espère renverser la table lors d'une assemblée générale. Son objectif: remplacer la quasi-totalité du conseil de surveillance, qui représente les actionnaires, par ses propres candidats. En prenant le pouvoir dans cet organe, Amber souhaite profiter de son droit de veto pour bloquer le renouvellement comme gérant d'Arnaud Lagardère en 2021. In fine, il compte le pousser à abandonner le régime particulier de commandite du groupe, qui lui permet de contrôler la société avec seulement un peu plus de 7% du capital.
Pour contrer cette menace, Arnaud Lagardère a fédéré plusieurs soutiens. Il y a d'abord l'ancien président Nicolas Sarkozy et Guillaume Pepy, l'ex-patron de la SNCF, dont il est proche, et qui sont eux-mêmes proches du Qatar. Cooptés au conseil de surveillance, les deux hommes apparaissent comme un moyen, pour Arnaud Lagardère, de préserver le soutien du fonds souverain Qatar Investment Authority, deuxième actionnaire du groupe avec 13% du...
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