Le grand rendez-vous statistique du jour n’a donné lieu à aucune réaction en Bourse. Le Cac 40 finit sur une note stable (-0,01% à 6.552,86 points), dans un volume d’affaires qui reste faible (2,6 milliards d’euros), tandis que, à New York, le S&P 500 et le Nasdaq Composite, en grapillant quelques fractions, parviennent tout de même à atteindre de nouveaux records.
Particulièrement attendu, le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis a dépassé les attentes des analystes. Les créations de postes dans le secteur non agricole ont atteint 850.000 en juin, selon le Bureau des statistiques du travail, rattaché au ministère, là où le consensus formé par Bloomberg en attendait 720.000, après 583.000 en mai (révisé de 559.000). Le taux de chômage a cependant augmenté de 0,1 point à 5,9%, contre un repli à 5,6% escompté, et le salaire horaire moyen s’est, comme prévu, apprécié de 3,6% sur un an, contre 2% en mai.
Toujours plus de 9 millions de chômeurs
La forte hausse des créations d’emplois « est peut-être un signe qu’une partie des pénuries temporaires de main-d’œuvre qui freinent la reprise du marché du travail commence à s’estomper, commente Andrew Hunter, de Capital Economics. Mais, avec une augmentation de la population active limitée à 150.000 et toujours inférieure de plus 3 millions à son pic pré-pandémie, nous ne sommes pas totalement convaincus qu’il s’agisse d’un début de renforcement de la tendance », nuance-t-il.
Les Etats-Unis comptaient 9,3 millions de chômeurs le mois dernier, nettement moins que lors du pic d’avril 2020, mais largement plus que les 5,7 millions recensés juste avant l’émergence de la pandémie de coronavirus, en février 2020, lorsque le taux de chômage était à 3,5%, soit un plus bas de plus de 50 ans.
Quant à l’augmentation des salaires, elle suit une trajectoire conforme aux attentes, ce qui suggère que la Réserve fédérale peut se donner le temps de voir venir avant de réduire le montant de ses achats d’actifs, puis d’augmenter ses taux d’intérêt.
« La Fed jugera probablement - à juste titre - des progrès mais pas des ‘progrès substantiels’, objectif qu’elle s'est fixée avant de réduire le rythme des achats d'actifs », juge Daniel Vernazza, économiste chez Unicredit, où l’on pense que la banque centrale américaine « annoncera en décembre que le tapering commencera en janvier 2022. »
La Fed a relevé le mois dernier ses prévisions de croissance et d’inflation pour cette année, ce qui l’a amenée dans le même temps à avancer d’un an, à 2023, l’horizon estimé pour sa première hausse des taux depuis décembre 2015. Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à 10 ans est stable 1,4535%.
Retour en grâce des « techs » aux dépens des banques
Du côté des valeurs, STMicroelectronics a gagné plus de 2%. Parmi les autres « techs », Atos, Teleperformance, Dassault Systèmes et Worldline finissent également en hausse, en haut de tableau.
A l’inverse, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale ont cédé du terrain, signant les plus fortes baisses de l’indice phare parisien.
En dehors du Cac 40, Rémy Cointreau s’est apprécié de plus de 1%. Credit Suisse a relevé son objectif de cours sur le titre du groupe de spiritueux de 145 à 155 euros et Goldman Sachs a porté le sien de 190 à 195 euros.
De son côté, Berenberg a relevé son cours cible sur Trigano (+4,3%) de 200 à 230 euros au lendemain de l’annonce d’une envolée de son chiffre d’affaires trimestriel.
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