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Si le Cac 40 a aussi bien résisté à la baisse de Wall Street, c’est grâce à Sanofi et à ses défensives - Investir

Le Cac 40 a poursuivi son repli ce mardi, tout en résistant à une baisse plus prononcée de Wall Street, plombée par des ventes au détail décevantes pour le mois de juillet et la chute de Home Depot, dont les ventes ont moins progressé que prévu et qui n’avance pas de perspectives pour l’année.

En clôture, l’indice français a cédé 0,28%, à 6.819,84 points, dans un volume d’échanges de 2,74 milliards d’euros. Son poids lourd Sanofi, quatrième capitalisation boursière de la place, a joué un grand rôle dans cette belle résilience du jour. Le titre du groupe pharmaceutique a gagné 1,41%, finissant en haut du palmarès. Parmi les autres hausses de ce mardi, d’autres défensives, à l’image de Vivendi (+0,72%), EssilorLuxottica (+0,47%), Carrefour ou Danone. A signaler également le record de Schneider Electric (+1,17%), au huitième rang des capitalisations de l’indice.

A New York, le Dow Jones perd 0,81% et le S&P 500 abandonne 0,69%. Le Nasdaq Composite recule de 1%.

Attendues en léger repli de 0,2% selon le consensus Bloomberg, les ventes au détail ont chuté de 1,1% aux Etats-Unis en juillet. Hors automobile, elles ont glissé de 0,4% quand une hausse de 0,2% était espérée. Pour Andrew Hunter, analyste sénior chez Capital Economics, « la baisse de 1,1% des ventes au détail sur un mois en juillet pourrait être un signe que la propagation rapide du variant Delta convainc certains consommateurs de rester à nouveau à l’écart des espaces publics et est cohérente avec le ralentissement de la croissance de la consommation réelle au troisième trimestre (…) Cela intervient à un moment où la consommation risquait déjà d’être plombée par le retrait des soutiens budgétaires et la flambée des prix érodant le pouvoir d'achat. »

Home Dépôt déçoit

La production industrielle a, elle progressé plus fortement que prévu sur le même mois, de 0,9%, contre +0,5% attendu. « Elle a été tirée par un fort rebond de la production manufacturière au-dessus de son pic d'avant la pandémie, mais, avec de nombreux secteurs souffrant toujours de graves pénuries de matières premières et de travailleurs, nous pensons que la croissance ralentira à nouveau au cours des prochains mois », estiment le même bureau.

Déception du côté des entreprises. Home Depot, composante du Dow Jones, chute de près de 5%. Le spécialiste de l’équipement et de la décoration de la maison a dégagé un profit par action supérieur aux attentes au deuxième trimestre. Les clients ont été logiquement un peu moins nombreux qu’il y a un an, en plein confinement, avec un panier moyen un peu plus élevé. Mais les ventes à magasins comparables n’ont augmenté que de 4,5% (plus de 5% visé par le consensus) et le groupe ne fournit pas de prévision pour l’ensemble de l’année.

Walmart, autre composante de l’indice, grignote 0,8%. Le numéro un mondial de la distribution a lui aussi enregistré un bénéfice par action au-delà des attentes sur le trimestre. Il avance pour la première fois une prévision précise de profit par action, dans une fourchette de 6,20 à 6,35 dollars pour l’ensemble de l’année.

Nouveau record pour Pizer

L’indice peut, en revanche, compter sur un nouveau record du laboratoire Pfizer (+1,8%), le compartiment des défensives étant une nouvelle fois entouré aux Etats-Unis.

Les chiffres du jour seront bien entendu analysés de près par la Fed, à quelques jours de la tenue du symposium de Jackson Hole (du 26 au 28 août), rendez-vous annuel des grands argentiers. Le président de la Fed, Jerome Powell, commencera-t-il à évoquer le sujet d’un tapering ? C’est une hypothèse. Le débat est en effet installé quant au calendrier d’une réduction des achats d’actifs, aujourd’hui de 120 milliards de dollars par mois, et ultérieurement d’une première hausse des taux directeurs. La Réserve fédérale publiera mercredi soir le compte-rendu de se dernière réunion de politique monétaire.

La Fed serait proche d’un accord

En attendant, le président de l’antenne de Boston, Eric Rosengren, s’est montré très confiant, hier, dans la cadre d’une interview accordée au Wall Street Journal quant à la solidité de l’économie américaine et à son rythme de croissance au cours des prochains trimestres. Dès lors, il considère que ce programme d’achats d’actifs pourrait être achevé au milieu de l’année 2022.

Selon le Wall Street Journal toujours, la Fed commencerait à réduire ses achats d'actifs dans trois mois, les membres étant proches d’un accord. Une telle action offrirait plus de flexibilité pour augmenter les taux d'intérêt si l'inflation reste élevée et si le chômage chute rapidement. 

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