REPLAY. Nouveaux EPR, développement du solaire et de l'éolien... Emmanuel Macron a présenté son plan pour l... - Franceinfo

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17h11 : "La France, par la stratégie dont elle se dote, fait le choix du progrès, de la confiance en la science, en la technologie et en la raison. La France fait le choix du climat, en se donnant les moyens d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et d'être une des plus grandes nations à sortir de sa dépendance aux énergies fossiles. La France fait le choix de l'industrie et de l'emploi."

Emmanuel Macron conclut son discours sur "l'indépendance et la liberté de la France" en matière énergétique.

16h40 : Le Réseau action climat, qui réunit 25 associations de défense du climat, réagit aux annonces présidentielles. "Relancer une filière nucléaire est une option coûteuse et qui ne répond pas à l’urgence d’avoir, dès la prochaine décennie, un parc électrique bas carbone et sans défaillance. Cette année encore, parce qu’une partie du parc nucléaire est à l’arrêt en raison de la découverte de défauts, la France a dû augmenter l’utilisation de ses centrales au charbon", rappelle le collectif.

16h35 : Depuis Belfort, Emmanuel Macron fait applaudir Jean-Pierre Chevènement, présent dans l'assistance. "Depuis des décennies, il se bat sur ce dossier, n'a ménagé personne, y compris votre serviteur, mais toujours avec beaucoup de rigueur et de justice", lance-t-il.

17h04 : "Concrètement, nous allons engager dès les semaines à venir les chantiers préparatoires : finalisation des études de conception, saisine de la commission nationale du débat publique, définition des lieux d'implantation..."

Le chef de l'Etat annonce "une large concertation du public au second trimestre 2022" sur le sujet de l'énergie, et un début de chantier en 2028 pour une mise en service du premier réacteur "à l'horizon 2035".

17h04 : Emmanuel Macron souhaite la construction de six nouveaux EPR de nouvelle génération (EPR 2) et l'étude de la mise en chantier de huit autres avant 2050.

16h24 : "La décennie passée a été marquée par un doute international sur le nucléaire. Une période de glaciation suite aux événements terribles à Fukushima. (...) Ce que nous avons à bâtir aujourd'hui, parce que les conditions sont réunies, c'est la renaissance du nucléaire français."

16h37 : Pour l'heure en France, une seule éolienne fonctionne actuellement en mer. Il s'agit d'un mât de démonstration, qui se trouve au large du Croisic (Loire-Atlantique). Par rapport à ses voisins européens qui comptabilisent plus de 5 400 éoliennes installées en mer, la France est en retard, expliquait en janvier le journaliste de France 3 Simon Ricottier sur le plateau du "19/20".

16h36 : Le développement envisagé est colossal pour ce qui est de l’éolien en mer : en effet, mettre "40 gigawatts en service d’ici 2050", représente "une cinquantaine de parcs", a déclaré Emmanuel Macron. Or, à l’heure actuelle, la France compte sept projets répartis dans une dizaine de parcs, dont seulement quatre sont en construction. Le plus abouti, celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), avec 80 éoliennes, doit être mis en service dans l’année, suivi par celui de Saint-Brieuc (Côte d’Armor), avec 62 éoliennes, et de Fécamp (Seine-Maritime), avec 71 éoliennes, en 2023. Puis celui de Courseulles-sur-Mer (Calvados), qui disposera de 64 éoliennes, en 2024.

(MINISTERE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE)

16h12 : Emmanuel Macron annonce son souhait d'implanter 50 parcs éoliens en mer pour 2050.

16h11 : Afin de "doubler la production d'énergie renouvelable" en 2030, Emmanuel Macron souhaite avoir une "stratégie très précise" sur chaque type d'énergie.

16h09 : Les auteurs du rapport de RTE cité par Emmanuel Macron l'écrivaient noir sur blanc : atteindre la neutralité carbone "est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables" et ce même en maintenant une politique “volontariste” vis-à-vis du nucléaire.

16h08 : Emmanuel Macron annonce un développement massif des énergies renouvelables d'ici 2050.

16h33 : "Certains prétendent qu'il est possible de parvenir [à augmenter la production d'électricité] en développant seulement le solaire et l'éolien. D'autres qu'il faut uniquement miser sur le nucléaire... Aucun expert ne dit que ces deux schémas sont réalistes."

Pour Emmanuel Macron, "nous n'avons d'autre choix" que de miser à la fois sur les énergies renouvelables et le nucléaire.

16h32 : "Le monde de demain sera plus électrique. Nous devrons être en mesure de produire jusqu'à 60% d'électricité en plus par rapport à aujourd'hui. (...) Nous aurons donc besoin de produire beaucoup plus d'électricité. Et la clé, pour faire cela de la manière la plus sûre, c'est de développer les énergies renouvelables et le nucléaire."

16h30 : "Le deuxième chantier du siècle, si je puis dire, est de produire davantage d'électricité décarbonée : la sortie du pétrole et du gaz d'ici trente ans implique que nous remplacions une part des énergies fossiles par de l'électricité."

16h19 : "Le premier grand chantier consiste à consommer moins d'énergie. Le défi est connu : nous devons baisser de 40% notre consommation d'énergie en trente ans. Nous devons y arriver sans pratiquer l'austérité énergétique (...) Nous y arriverons par l'innovation, par des investissements."

15h56 : Le président de la République martèle son objectif : "Faire en trente ans de la France le premier grand pays du monde à sortir de la dépendance aux énergies fossiles et renforcer notre indépendance énergétique et industrielle dans l'exemplarité climatique".

16h18 : Emmanuel Macron fait actuellement référence aux rapports rendus par RTE. En octobre 2021, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité avait listé six scénarios possibles pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, conformément aux engagements de la France. Ces derniers allaient d’une option 100% renouvelable à un investissement massif dans le nucléaire. Emmanuel Macron semble avoir tranché pour une trajectoire intermédiaire, entre le scénario N1 et N2 (que vous retrouverez en page 17, pour les curieux).

15h53 : "Les choix que nous prenons et assumons aujourd'hui engagent la nation, avec des conséquences très concrètes pour nos compatriotes. Ils ne peuvent pas se prendre dans la précipitation, ni être le fruit de débats parfois uniquement politiciens : il faut les mûrir, les réfléchir, les éclairer par la science et la technique."

16h17 : "Il n'y a pas de production industrielle stable s'il n'y a pas une énergie stable aux prix les plus compétitifs. Il n'y a pas de transition énergétique et climatique s'il n'y a pas de décarbonation de l'énergie produite, en particulier notre électricité."

15h49 : "Il est des choix qui engagent la nation sur le temps long : plusieurs décennies, parfois un siècle. Les choix qui concernent l'énergie, l'investissement dans les infrastructures sont de ceux-là."

Emmanuel Macron débute son discours sur la politique énergétique du pays.

16h16 : Emmanuel Macron s'exprime depuis Belfort pour faire des annonces sur la politique énergétique de la France "pour les décennies à venir", notamment en matière de nucléaire. Suivez son discours en direct vidéo en cliquant ici.

15h44 : Le président de la République, qui n'est pas encore officiellement candidat, doit annoncer cet après-midi à Belfort la construction d'une série de nouveaux réacteurs nucléaires EPR de deuxième génération. Une proposition qui fait bondir par avance Yannick Jadot, pour qui le chef de l'Etat "est en train de condamner la France à un siècle de nucléaire", a-t-il fustigé depuis Montpellier (Hérault).

16h02 : Emmanuel Macron est interpellé par les employés de General Electric à Belfort. Il se justifie notamment sur le choix controversé de vendre l'ancienne branche énergie d'Alstom à GE en 2015, lorsqu'il était à Bercy. "Le choix qui a été fait [par Alstom] a été de sortir de la partie énergie pour consolider son secteur transport. C'est à ce moment-là que se fait la reprise par General Electric. Je ne sais pas dire si d'autres choix industriels étaient plus intelligents, je sais en revanche que cela a permis à Alstom Transports de tenir, puis de racheter Bombardier pour faire un champion international", répond le président de la République.

15h58 : Voici le point sur l'actualité en début d'après-midi :

• Après la préfecture de police de Paris, les autorités belges annoncent vouloir interdire l'accès à Bruxelles du "convoi de la liberté" en raison de "risques de troubles à l'ordre public".

• A deux mois de la présidentielle, Emmanuel Macron dévoile cet après-midi à Belfort son plan de relance du nucléaire et, plus globalement, sa stratégie énergétique pour la France. C'est à suivre en direct avec nous par ici.

• Les armées russes et biélorusses ont débuté ce matin des manœuvres militaires en Biélorussie pour dix jours, en pleines tensions russo-occidentales autour de l'Ukraine.

• Sale journée pour les Français à Pékin. Alexis Pinturault s'est raté sur le combiné alpin, chutant lors du slalom, et les snowboardeurs ont échoué aux portes de la finale.

14h15 : En attendant l'arrivée du chef de l'Etat, les salariés patientent dans le hangar de GE. #nucleaire #Macron https://t.co/A1HKi65cvY

14h15 : A Belfort, les salariés de General Electric attendent la venue d'Emmanuel Macron dans le hangar où celui-ci doit prendre la parole. Le chef de l'Etat doit détailler sa vision en matière d'énergie dans ce déplacement aux allures de campagne.

13h39 : Ces turbines Arabelle appartenaient à Alstom jusqu'en 2015, date à laquelle elles ont été revendues à l'Américain General Electric. Cette décision stratégique controversée a eu lieu alors qu'un certain Emmanuel Macron était ministre de l'Economie. Le discours présidentiel, organisé le jour de l'officialisation du rachat de ces turbines par EDF, veut être l'occasion pour Emmanuel Macron de réparer un "péché originel" en matière de politique énergétique, analysait Le Monde avant-hier.

13h38 : Accompagné de plusieurs ministres, Emmanuel Macron doit s'exprimer en début d'après-midi sur le site de fabrication des turbines Arabelle. Un lieu tout sauf innocent : EDF a officialisé ce matin un accord d'exclusivité pour le rachat d'une partie de l'activité nucléaire de GE Steam Power, dont les fameuses turbines à vapeur Arabelle.

13h13 : Reste enfin Christiane Taubira. "Pas favorable" personnellement au nucléaire "compte tenu des déchets radioactifs", l'ancienne ministre souhaite consulter les Français par référendum sur cette question.

13h31 : De l'autre côté, on retrouve des partisans de l'atome aussi bien à gauche qu'à droite et à l'extrême droite. Marine Le Pen dit vouloir "construire six EPR et rouvrir [la centrale de] Fessenheim". Valérie Pécresse souhaite lancer "un nouveau programme nucléaire", quand Eric Zemmour plaide pour donner "vite un beau coup de fouet" à l'atome, et le communiste Fabien Roussel y voit le moyen de "lutter contre l'énergie chère".

13h08 : Dans la catégorie "je veux sortir du nucléaire", on retrouve sans surprise Yannick Jadot, candidat écologiste. Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon ont également fixé cet objectif, mais "pas avant 2050" pour la première, et en 2045 pour le second.

13h07 : A deux mois de la présidentielle, Emmanuel Macron se rend cet après-midi à Belfort pour parler nucléaire. Le président de la République va y présenter son plan de relance et, plus globalement, sa stratégie énergétique pour la France. Nous avons saisi cette occasion pour mieux comprendre le positionnement sur le sujet de l'atome des candidats à l'élection présidentielle.

(JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

12h02 : Il est midi, voici le point sur l'actualité :

• Le préfet de police de Paris interdit la manifestation non déclarée du "convoi de la liberté" en raison de "risques de troubles à l'ordre public".

• Les armées russes et biélorusses ont débuté ce matin des manœuvres militaires en Biélorussie pour dix jours, en pleines tensions russo-occidentales autour de l'Ukraine.

• A deux mois de la présidentielle, Emmanuel Macron dévoile aujourd'hui à Belfort son plan de relance du nucléaire et, plus globalement, sa stratégie énergétique pour la France. A suivre à partir de 14 heures.

• Sale journée pour les Français à Pékin. Alexis Pinturault s'est raté sur le combiné alpin, chutant sur le slalom, et les snowboardeurs ont échoué aux portes de la finale.

10h11 : Construire de nouveaux réacteurs va-t-il suffire à couvrir les futurs besoins en électricité de la France ? Notre journaliste Grégoire Lecalot s'est penché sur cette question, alors qu'Emmanuel Macron doit présenter un programme de relance de l'énergie atomique cet après-midi.

09h47 : L'annonce était attendue depuis plusieurs jours. La compagnie d'électricité française a signé un accord d'exclusivité pour le rachat d'une partie de l'activité nucléaire de GE Steam Power, dont les turbines à vapeur Arabelle, a annoncé le groupe jeudi dans un communiqué commun avec GE.

09h23 : Il est 9 heures, voici le point sur l'actualité :

• Le préfet de police de Paris interdit la manifestation non déclarée des "convois de la liberté" en raison de "risques de troubles à l'ordre public".

• Les armées russes et biélorusses ont débuté ce matin des manœuvres militaires en Biélorussie pour dix jours, en pleines tensions russo-occidentales autour de l'Ukraine.

• A deux mois de la présidentielle, Emmanuel Macron dévoile aujourd'hui à Belfort son plan de relance du nucléaire et, plus globalement, sa stratégie énergétique pour la France.

• Sale journée pour les Français à Pékin. Alexis Pinturault s'est raté sur le combiné alpin, chutant sur le slalom, et les snowboardeurs ont échoué aux portes de la finale.

08h10 : "Nous avons déjà eu l'occasion il y a sept ans de voir les promesses d'Emmanuel Macron, comme ministre de l'Economie, qui n'ont pas été tenues."

Sur franceinfo, le maire de Belfort prévient qu'il attend des "garanties pour l'emploi" de la visite d'Emmanuel Macron ce matin dans sa ville. Le président doit y présenter son plan de relance du nucléaire.

07h08 : Petit tour par le kiosque à journaux. Le Figaro consacre sa une à la visite d'Emmanuel Macron à Belfort, où il doit annoncer son plan pour la relance du nucléaire.

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