Les Hauts-de-France reste la région la plus touchée par la pénurie de carburant - Le HuffPost

STR / AFP A sign which reads in French as " Out of service" is seen on the nozzles at a TotalEnergies petrol station in Bordeaux, southwestern France on October 12, 2022. - The industrial action and strike by French oil refinery employees to demand pay hikes has paralysed six out of the seven fuel refineries in France, leading to shortages of petrol and diesel exacerbated by panic-buying from drivers. (Photo by AFP)

STR / AFP

Des pompes hors service à cause de la pénurie de carburant, le 12 octobre 2022.

CARBURANT - La situation ne s’améliore que très modérément dans les stations-service. Selon les chiffres de ce mercredi 12 octobre, toujours plus d’un tiers (30,8%) d’entre elles manquent toujours d’un ou plusieurs carburants au niveau national, en raison de la grève dans les raffineries et dépôts de carburants. Elles étaient 31,3% mardi.

Comme depuis le début des blocages, les Hauts-de-France et de l’Ile-de-France font partie des régions les plus touchées, avec respectivement 42,6% (contre 44,8% mardi) et 41,9% des stations concernées (44% mardi). En Centre-Val-de-Loire, ce sont même 44,7% des stations (45% mardi) qui connaissent des difficultés.

Des réquisitions pour améliorer la situation ?

La situation va-t-elle s’améliorer dans les prochains jours ? C’est ce qu’espère le gouvernement, qui a demandé la réquisition de salariés indispensables des dépôts Esso-ExxonMobil afin de remplir les camions-citernes. Ce mercredi, deux salariés du dépôt de carburants de la raffinerie de Notre-Dame-de-Gravenchon, ont ainsi été appelés. Deux autres sont réquisitionnés pour jeudi.

Les grévistes du dépôt de Flandres de TotalEnergies, près de Dunkerque, seront les prochains à faire l’objet de réquisitions, selon le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

Six des sept raffineries de France sont en grève ce mercredi : les quatre de TotalEnergies et les deux d’Esso-ExxonMobil ; seule celle de Lavéra (groupe Petroineos) n’est pas bloquée. S’y ajoute le dépôt de Flandres. FO, quatrième syndicat parmi les salariés du raffinage chez TotalEnergies, a rejoint la grève. De quoi prolonger les pénuries, malgré la promesse d’amélioration du gouvernement.

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