DÉCRYPTAGE - Le risque d'un scénario noir se profile alors que les négociations tarifaires entre les industriels de l'agroalimentaire et les distributeurs se terminent ce mercredi à minuit.
L'horloge tourne. Ce mercredi soir, à minuit au plus tard, les industriels des produits de grande consommation et les distributeurs devront avoir signé leurs contrats. Chaque année, les négociations tarifaires, qui ont pour objectif de fixer les prix auxquels chaque enseigne achète aux industriels leurs produits de grandes marques, virent au bras de fer. Celles de 2023 ont pris des airs de foire d'empoigne.
Confrontés à une flambée de leurs coûts (matières premières agricoles, emballages, énergie, transports, main-d’œuvre...), les industriels demandent de fortes hausses de tarifs. En face, les enseignes dénoncent des demandes de hausses exagérées et fustigent l'absence de transparence de leurs fournisseurs. En milieu de semaine dernière, seul un industriel sur deux avait signé tous ses contrats avec ses clients distributeurs, selon l'association nationale des industries alimentaires (Ania). Un taux inhabituellement bas.
Quelles seront les conséquences dans les rayons des grandes surfaces de ces négociations houleuses ? Les consommateurs en souffriront-ils ? Le Figaro fait le point.
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