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Bourse de Paris : LVMH détrôné, Orpéa à deux centimes, taux fluctuants.... Que retenir de 2023 ? - Sud Ouest

La réouverture de la Chine allait tirer la croissance mondiale vers le haut : dans le sillage d’un quatrième trimestre 2022 favorable, le CAC 40 a connu d’entrée de jeu sa meilleure semaine et son meilleur mois de 2023. Mais ces espoirs ont été déçus : l’activité économique chinoise est restée ralentie, lestée par la crise de l’immobilier et l’absence de plan de relance des autorités. Les difficultés de la seconde économie mondiale ont pénalisé les géants du luxe : LVMH, première capitalisation parisienne, qui avait gagné plus de 22 % en Bourse au premier trimestre, ne progresse finalement plus que d’environ 7,5 % en 2023.

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2 Quels ont été les records de l’année ?

L’excellent départ de la Bourse de Paris lui a permis de battre des nouveaux records à plusieurs reprises, d’abord en janvier, puis pour la dernière fois en décembre (7 653,99 points). En avril, le CAC 40 avait connu un premier pic, après avoir surmonté la panique financière qui a menacé les places boursières après la faillite de plusieurs banques régionales américaines, et la chute de Credit Suisse un mois plus tôt. La pire séance de l’année (-3,59 % le 15 mars), a eu lieu lors de cette crise. LVMH a aussi battu le record de valorisation pour une entreprise européenne, dépassant les 500 milliards de dollars en avril, mais a depuis perdu son trône de première capitalisation européenne au profit du laboratoire danois Novo Nordisk.

3 Quels ont été les pires gadins ?

Près de -60 % en une séance pour le spécialiste des paiements Worldline, -37 % pour le constructeur ferroviaire Alstom, -19 % pour le groupe pharmaceutique Sanofi, -6,5 % pour LVMH : la saison des résultats trimestriels du troisième trimestre a été lourde pour certaines entreprises du CAC 40 qui ont vu des milliards d’euros de capitalisation boursière partir en fumée. Hors indice phare, année difficile aussi pour le groupe d’Ehpad privés Orpea, qui cote 2 centimes contre plus de 100 euros en 2021, et le distributeur Casino, dont l’action vaut désormais 80 centimes.

4 Quelle a été l’influence des taux d’intérêt ?

Anesthésiés pendant la décennie 2010 par les politiques des banques centrales, les taux d’emprunt ont grimpé en flèche avec le retour de l’inflation. Les indices de volatilité, qui mesurent l’ampleur des variations des actifs financiers, ont été élevés pour les obligations, alors qu’ils sont revenus à des niveaux historiquement faibles pour les actions. Les marchés de taux ont fluctué au gré des anticipations de politique des banques centrales. Après avoir grimpé à près de 3,6 % mi-octobre, – du jamais vu depuis 2011 – le taux d’intérêt de l’emprunt de l’État français à dix ans a touché les 2,4 % en décembre.

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5 Qu’attendre des banques centrales ?

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