Le bar Le Relax, à Ingré, reçoit 300 à 400 colis par jour depuis début décembre. Au milieu des cartons, Cyril Monteiro doit s'organiser pour continuer à recevoir les clients dans de bonnes conditions.
Ce mardi matin-là, il n'est pas simple de trouver le patron du bar Le Relax, à Ingré. Et pour cause : Cyril Monteiro, qui a racheté ce commerce en 2008, est caché par des cartons. Une montagne de colis même, car un camion de livraison, un de plus, vient de décharger les nombreux paquets commandés dans ce point relais.
"En ce moment, en s'approchant des fêtes de Noël, c'est une situation anormale, explique le gérant. On tourne à 300/400 colis par jour. Je n'aurai bientôt plus de place pour ranger les colis."
Cyril Monteiro doit faire de la place dans son commerce pour accueillir les clients, au milieu des colis. Photo Christelle Gaujard
Dans ce commerce d'environ 80 m² – qui tourne habituellement à 100/150 paquets par jour et qui a livré près de 3.000 colis depuis début novembre – les choses se sont brusquement accélérées depuis début décembre. Et notamment samedi 16 décembre. "La pire journée". Cyril Monteiro a même dû venir ouvrir son bar le lendemain, juste pour ranger les colis et pouvoir accueillir sereinement les clients à la réouverture.
"J'en arrive à être dépassé par le flux de colis qui se retrouvent dans mon commerce. C'est vrai que parfois, ça ressemble un peu à un bordel sans nom, mais j'arrive quand même à m'y retrouver dans l'ensemble. C'est une organisation à avoir."
Cyril Monteiro est habitué, puisqu'il fonctionne depuis quatre ans avec Mondial Relay. Et même s'il y a quelques contraintes, particulièrement en cette période de l'année, il rappelle aussi que ces livraisons l'ont sauvé – il touche une petite commission par paquet – au moment où son commerce battait de l'aile.
Les colis arrivent chaque jour par camion, rempli. Photo Kylian Dormand
Près de 400 colis arrivent chaque jour depuis début décembre. Photo Christelle Gaujard
Il accepte donc volontiers ce (petit) revers de la médaille. Et cela lui permet désormais aussi de voir beaucoup plus de monde dans son commerce, qui a retrouvé une seconde jeunesse. Presque un conte de Noël, finalement.
Maxime Klein
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