Crédit immobilier : pourquoi l'étau se desserre enfin - Le Parisien

« Le crédit à l’habitat se porte mieux qu’hier et moins bien que demain. » L’optimisme, même mesuré, est de retour sur le marché de l’immobilier, du moins sur sa partie financement, comme l’illustre cette formule de Julien Langlade, président du réseau de courtage Cafpi. Après avoir atteint un pic au mois de novembre, les taux d’emprunt sont clairement orientés à la baisse en ce début d’année avec des banques qui ont retrouvé de l’appétit pour prêter. Et ainsi aider les Français à réaliser leur rêve de devenir propriétaire. « En taux moyen, nous sommes à 4,05 % sur 20 ans et 4,20 % sur 25 ans, note Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Mais les excellents dossiers peuvent atteindre 3,80 % et 3,85 % sur respectivement 20 et 25 ans. »

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Un réajustement soudain et d’ampleur qui a surpris jusque dans la profession après deux années bien sombres. À mesure que les taux grimpaient, pour finalement passer de 1 % à 4,5 % sur 20 ans et plus, la production de prêts à l’habitat a dévissé pour atteindre un seuil de 8,7 milliards d’euros en novembre. Deux fois moins qu’il y a deux ans. La conséquence d’emprunteurs qui mettaient leur projet en stand-by devant l’envolée du coût du crédit ou, tout simplement, de banques qui n’y trouvaient plus leur compte avec une rentabilité nulle, voire négative.

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