La BCE maintient ses taux : comprendre les conséquences de ce pilotage sur l'ensemble de l'économie - Le Monde

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, jeudi 25 janvier, le maintien de ses taux directeurs, pour lutter contre l’inflation qui demeure forte en zone euro. Le taux de dépôt reste au niveau record de 4 %. Après une hausse sans précédent depuis 2022, l’heure n’est pas encore à la baisse, a estimé l’institution européenne. Les banques centrales des autres grandes économies mondiales maintiennent aussi un statu quo pour lutter contre la hausse des prix, avant de pouvoir assouplir leur politique monétaire.

Dans une économie de marché mondialisée, les banques centrales fonctionnent comme des thermostats : elles veillent à ce que le système ne soit pas en surchauffe ou, au contraire, en sous-régime. Les cinq dernières années constituent un cas d’école : après un arrêt presque total pendant l’épidémie de Covid-19, l’économie planétaire est repartie en trombe, provoquant deux ans d’inflation record.

Quel est le rôle des banques centrales, institutions puissantes mais méconnues ? Comment agissent-elles sur les rouages délicats de l’offre et de la demande ? Avec quelles conséquences pour les consommateurs, les entreprises, les Etats ?

Prenons l’exemple de la zone euro et soulevons le capot de sa machine à faire la politique monétaire, la BCE.

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