
Dans une interview accordée à Nice-Matin, le ministre de l'Économie est revenu sur la votation citoyenne de dimanche dernier dans la capitale.
Un avis bien tranché. Au détour d'un entretien publiée ce samedi par le journal Nice-Matin, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a fustigé la deuxième votation citoyenne à Paris sur la hausse des tarifs pour le stationnement des SUV.
"C'est une mascarade. Je regrette qu'Anne Hidalgo se soit livrée à cela. Faisons attention à ne pas jouer avec la démocratie car au bout du compte, ça l'abîme", a asséné le patron de Bercy.
Avec 54,55% de votes favorables, les habitants de la capitale ont acté dimanche 4 février l'augmentation des prix concernent les véhicules lourds.
Un taux de participation très faible
Le taux de participation très faible (5,68%) à la votation a notamment fait réagir. Les oppositions avaient dénoncé un scrutin illégitime ne reflétant pas l'opinion des Parisiens.
François de Rugy, ancien ministre de la Transition écologique, avait regretté sur notre antenne que "l'idéologie a remplacé l'écologie".
"Il y a quelque chose de récurrent avec la mairie de Paris. C'est qu'en réalité l'ennemi est désigné. Derrière le conducteur de véhicule lourd, il y a le banlieusard et le provincial, car c'est lui qui va être surtaxé", avait affirmé François de Rugy.
Au soir du scrutin, la maire de Paris avait quant à elle estimé que cette votation montrait que "les Parisiennes et les Parisiens étaient à l'avant-garde d'un mouvement qui serait suivi par beaucoup de villes dans le monde". Elle avait par ailleurs évoqué par ailleurs sa "fierté" face à "un choix clair".
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