La distribution d'échantillons gratuits est désormais interdite dans les parfumeries… Mais vous pouvez en obtenir quand même - Sud Ouest

Ils sont considérés comme du gaspillage. À l’instar des cotons-tiges en plastique, des pailles ou des sacs plastique à usage unique, les échantillons de parfum, crèmes et autres cosmétiques font leur entrée dans le Code de l’environnement. Un décret publié au Journal officiel le 23 avril « interdit de fournir à un consommateur, sans demande de sa part, un échantillon de produit dans le cadre d’une démarche commerciale ». Fini, donc, les petits flacons ajoutés d’office au fond du sac au moment de passer à la caisse de la parfumerie ou de la parapharmacie.

Enfin presque. Parce que si la loi part d’une louable intention de maîtrise des déchets, elle se heurte aussi à des habitudes difficiles à contourner commercialement parlant. Ainsi, la production de ces petits conditionnements en plastique ou en verre très difficiles à recycler ne va donc pas s’arrêter de sitôt.

Le commerçant peut proposer, le client peut réclamer

En effet, le client peut continuer à réclamer les échantillons, au même titre qu’il est libre de réclamer son ticket de caisse détaillé s’il le souhaite. Le commerçant pourra quant à lui « suggérer » au consommateur que des échantillons peuvent lui être remis. Au final, cela ne changera sans doute pas grand-chose et il est encore difficile d’évaluer l’impact écologique d’une telle mesure.

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