La décision est tombée ce jeudi soir. La patronne d’Engie, seule femme à la tête d’une entreprise figurant au CAC40, n’a pas été reconduite à la tête de l’entreprise. La directrice du géant de l'énergie faisait face à l’hostilité d’une majorité d’administrateurs.
Isabelle Kocher n'a pas été reconduite à la tête d'Engie; ainsi en a décidé le conseil d'administration ce jeudi soir. | BENOIT TESSIER / REUTERS
Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie n’a pas été reconduite à son poste par le conseil d’administration de l’entreprise. Selon Reuters qui s’appuient sur deux sources concordantes proches du dossier, une direction générale par intérim va être nommée, mais Jean-Pierre Clamadieu ne va pas cumuler la présidence et les fonctions de directeur général. Une information confirmée par le conseil d’administration un peu plus tard dans la soirée.
L’éviction d’Isabelle Kocher n’est pas véritablement une surprise. Les représentants de l’État au conseil d’administration d’Engie avaient annoncé leur décision de ne pas renouveler le mandat d’Isabelle Kocher qui faisait face à l’hostilité d’une majorité d’administrateurs.
La direction d’Engie était devenue ces derniers mois un sujet politiquement sensible pour le gouvernement, en particulier parce qu’Isabelle Kocher est la seule femme à la tête d’une entreprise du CAC 40.
Un conseil d’administration extraordinaire s’est réuni en fin d’après-midi pour statuer sur le sort d’Isabelle Kocher, dont le mandat expirait en mai.
L’État détient 24 % du capital du groupe et trois sièges au conseil.
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