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Alors que les émeutes liées à la mort du jeune Nahel provoqué par un policier semblent s’estomper, la question de l’indemnisation des victimes de dégradations commence à poindre dans le débat public. En déplacement dans l’Essonne ce mardi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré ne pas disposer encore d’évaluation précise, tout en évoquant «plus de 1 000 commerces qui ont été soit vandalisés, soit agressés, soit incendiés». Dont 250 bureaux de tabac, 250 agences bancaires et 200 magasins de grande distribution.
Invitée ce mardi 4 juillet sur France Info, Florence Lustman, présidente de France Assureurs, fédération professionnelle représentant 99 % des acteurs de l’assurance, a estimé, de son côté, le coût des violences urbaines à au moins «280 millions d’euros sur quatre jours», pour «5 800 sinistres» déclarés. Un montant, a-t-elle ajouté, «à comparer [aux] 205 millions d’euros en 2005, mais sur quatre semaines».
Un coût proche de celui de 2005
Ce chiffre provisoire – les propriétaires ayant cinq à trente jours pour déclarer leur sinistre – de 280 millions d’euros en 2023 doit en réalité être comparé à une facture de 2005 rehaussée de l’inflation depuis 18 ans. Soit, en euros 2022 (dernier chiffre annuel connu), à un montant 2005 de 261 millions d’euros,
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