PORTRAIT - À la tête d’un véritable empire des médias et des télécoms, l’homme d’affaires fait face à une nouvelle tempête.
La crise de trop ? Altice, la maison mère de SFR et de BFM notamment, est une fois de plus dans la tourmente. Armando Pereira, longtemps présenté comme le numéro deux «officieux» du groupe, associé historique du patron et fondateur d’Alice Patrick Drahi, est désormais un traître aux yeux de ce dernier. Armando Pereira, l’homme aux onze accusations pour fraude fiscale, faux et usage de faux, blanchiment... aurait à la fois floué le fisc portugais et Altice, l’entreprise de son ami de trente ans. Le préjudice atteindrait plusieurs centaines de millions d'euros, selon les estimations provisoires. Cette «trahison» peut-elle conduire à sa perte à un groupe bâti avec patience, mais aussi avec beaucoup d’audace, depuis vingt-cinq ans? Va-t-elle écorner la confiance des investisseurs et des créditeurs d’Altice, dont la dette totale frôle les 60 milliards d’euros? En 2017, une première crise, déjà liée à la dette du groupe, mais aussi à des choix stratégiques critiqués par les observateurs du marché avait ébranlé Altice. Mais sans le faire vaciller. Le très discret patron était alors sorti de l’ombre pour défendre son entreprise devant les financiers et la sauver d’un naufrage annoncé.
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