RÉCIT - Le géant américain des bureaux partagés a déposé le bilan et s’est placé sous la protection du régime des faillites.
La belle histoire a viré au cauchemar. WeWork, l’ex-star américaine des bureaux partagés a déposé le bilan lundi soir. La gestion hasardeuse de son fondateur, Adam Neumann, la pandémie et le retournement du marché immobilier de bureau ont eu raison de celle qui fut un temps la start-up la plus prometteuse des États-Unis. Valorisée 47 milliards de dollars au faîte de sa gloire en 2019, elle ne vaut plus que 44,49 millions de dollars en Bourse.
La chute est vertigineuse. WeWork, qui n’a jamais gagné d’argent, a accumulé près de 17 milliards de dollars depuis son lancement, en 2010. Acculée, la société s’est placée sous la protection du régime des faillites (chapter 11), qui permet à une entreprise de renégocier sa dette avec ses créanciers, tout en restant en activité. Cette procédure, annoncée depuis plusieurs jours par les médias outre-Atlantique, ne concerne que les filiales américaines et canadiennes de WeWork.
WeWork continuera à rationaliser son portefeuille de baux commerciaux, en mettant fin aux baux d’un certain nombre d’emplacements
WeWork
«Les activités de WeWork en France ne font pas partie de ce processus et se…
Bagikan Berita Ini
0 Response to "WeWork, ou l'irrésistible chute de la star du coworking - Le Figaro"
Post a Comment