CHRONIQUE - L’exécutif prépare une loi logement, mais il ne fera rien qui ralentirait la baisse des prix.
Les circonstances font les grands hommes, et aussi les grands comités Théodule. La crise de l’immobilier a braqué les projecteurs sur la plus assommante des instances, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), auquel l’époque a conféré, comme le relève la sous-gouverneur de la Banque de France, Agnès Benassy-Quéré, « une notoriété inespérée ».
Lundi, le HCSF a, un petit peu, relâché les contraintes qui s’exercent sur la distribution de crédit immobilier en France, qui a chuté de moitié en un an et demi. On pourra ainsi emprunter sur 27 ans au lieu de 25 ans maximum, si on justifie d’un budget de travaux de rénovation représentant au moins 10 % de l’opération d’acquisition. Ou demander un réexamen de son dossier, en cas de refus par la banque.
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Il ne faut pas s’y tromper : ces aménagements apparemment marginaux et techniques concluent un combat homérique. Au HCSF, on trouve d’un côté de la table le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ; il est le garant…
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