ENTRETIEN - Le ministre de l'Économie a annoncé, dimanche 21 janvier, une hausse de 8,6% à 9,8% des prix de l'électricité au mois de février. Pour Loïk Le Floch-Prigent, ancien président de Gaz de France, nous payons aujourd’hui les choix de nos dirigeants, comme l’intégration au marché européen de l’électricité.
Loïk Le Floch-Prigent est ingénieur. Il a notamment été le président de Gaz de France et de la SNCF. Dernier ouvrage paru : Pour une France industrielle (éd. Elytel, 2020).
LE FIGARO. - Le ministre de l'Économie a annoncé, dimanche 21 janvier, une hausse de 8,6% à 9,8% des prix de l'électricité au mois de février. Cette décision est-elle «nécessaire» comme l'a affirmé Bruno Le Maire ?
Loïk LE FLOCH-PRIGENT. - Un impôt n'est jamais «nécessaire», et là il s'agit d'une taxe prélevée sur chaque consommateur d'électricité, c'est donc un impôt à la consommation. L'État peut considérer que c'est une bonne occasion de remplir ses caisses, mais il n'y avait aucune «nécessité» à choisir l'électricité. L'adjectif choisi est donc impropre.
Pour le consommateur particulier, l'électricité a doublé en quelques années. Pour l'industriel moyen, c'est une multiplication par trois à six. Le ministre a oublié d'en parler, mais la compétitivité a chuté et les défaillances d'entreprises sont de plus en…
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