Airbus organise sa défense face à des ennuis judiciaires en rafales : soupçons d'escroquerie en Autriche, accusation de pots-de-vin au Kazakhstan, enquêtes anticorruption au Royaume-Uni et en France sur des intermédiaires non déclarés, etc.
Sans oublier la menace qui plane d'une poursuite par le département américain de la Justice. Aux commandes depuis 2012, Tom Enders a ainsi lancé une vaste opération de moralisation de ses pratiques. L'an dernier, le dirigeant allemand est même allé jusqu'à autodénoncer l'ex-EADS auprès des instances britanniques. Objectif : sauver son poste et surtout alléger la facture finale pour Airbus.
Comme le souligne le bureau d'études Oddo BHF, la quantification du risque judiciaire reste ardue à ce stade. Si Airbus parvient à signer une transaction, les pénalités à régler seraient estimées entre 1 et 6 milliards d'euros. Un choc que le groupe est en mesure d'amortir grâce à une trésorerie brute de 19,3 milliards à fin juin.
En revanche, si aucun accord n'est trouvé, Airbus serait exposé à des poursuites pénales et pourrait être exclu de marchés publics. Les conséquences financières seraient alors plus fortes.
Porté par l'accord avec Bombardier (lire ci-dessous), le titre fait plus que résister à ces turbulences : après avoir triplé en cinq ans, il reste tout proche du sommet absolu touché en début de
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