SOCIAL - Air France, SNCF, collecte des déchets, universités... de nombreux appels à la grève ont été lancés par différentes organisations syndicales. LCI vous dresse la liste des journées de mobilisation durant ce printemps social chargé.
- La rédaction de LCI
Le printemps social a débuté, le 3 avril. Sur les rails, la collecte des déchets, dans les aéroports, à l'université ou le secteur énergétique, plusieurs appels à la grève ont été lancés pour les jours à venir. Les revendications sont nombreuses et touchent plusieurs secteurs. Au point que certains rêvent d'une "convergence des luttes" qui obligerait le gouvernement à céder.
Passage en revue des différents mouvements sociaux qui risquent de perturber votre quotidien.
Après deux journées d’action les 3 et 7 avril prochains, l'intersyndicale a rajouté une nouvelle grève au planning, cette fois de deux jours, les 10 et 11 avril. Quatre journées de grève supplémentaires pour les salaires ont été rajoutées par dix syndicats d'Air France de tous métiers : les 17 et 18 avril puis les 23 et 24avril.
Les syndicats réclament une augmentation générale de 6% et la revalorisation de certaines primes pour les pilotes. Les syndicats jugent insuffisante la politique salariale de l’entreprise, au regard des efforts passés et des bons résultats réalisés l’an dernier. La direction a décidé d’appliquer une augmentation générale de 0,6% au 1er avril et 0,4% au 1er octobre, ainsi qu’une enveloppe d’augmentations individuelles (primes, promotions, ancienneté…) de 1,4% dédiée aux personnels au sol.
Les fédérations CGT des Transports et des Services publics ont lancé un appel commun à la grève dans l'ensemble de la filière déchet à partir de ce mardi 3 avril. Les syndicats réclament la création d'un "service public national" des déchets avec un "statut unique public" pour les salariés de la filière. Exigeants la "reconnaissance de la pénibilité" du travail dans ce secteur, ils demandent un départ anticipé à la retraite de cinq ans "à taux plein" pour tous et de 10 ans pour les métiers "exposés à l'insalubrité et la pénibilité" (ramassage des ordures, agents de tri), ainsi qu'une réduction du temps de travail.
Cette grève illimitée devrait toucher notamment Paris et sa région, celle de Marseille, Montpellier, ainsi que l'Est et le Nord, selon la CGT.
La FNME-CGT, première organisation syndicale dans l'énergie, a appelé à la grève "jusqu'au 28 juin", calquant son calendrier sur celui des cheminots. Elle réclame notamment "l'organisation d'un nouveau service public de l'électricité et du gaz qui réponde à l'intérêt général". Le syndicat veut aussi un "bilan de la déréglementation du secteur de l'énergie", "la fin de la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz" et "un statut de l'énergéticien pour l'ensemble des salariés" de ce secteur.
Depuis plusieurs semaines, des blocages ont lieu dans un certain nombre d'universités françaises, à l'image de Tolbiac ou de la fac du Mirail à Toulouse. Les étudiants protestent notamment contre la loi "orientation et réussite des étudiants".
L'UNEF a appelé à amplifier le mouvement contre la loi, tandis que l'Union des étudiants communistes, qui salue de "véritables démonstrations de force", appelle les étudiants à "ne pas laisser briser leur mouvement" et à le poursuivre jusqu'au 19 avril, journée nationale de mobilisation interprofessionnelle proposée par la CGT.
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0 Response to "Cheminots, éboueurs, électriciens, étudiants... qui fait grève et pourquoi ?"
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