20 ans de l'euro : les prix de vos produits du quotidien ont-ils augmenté ? - Bien Public

C'était il y a déjà 20 ans. Le 1er janvier 1999, l’euro devenait officiellement la monnaie de plus de 300 millions d’Européens. Il faudra cependant attendre 2002 pour voir les pièces et billets en euros remplacer les francs. Des francs qui peuvent avoir aujourd'hui une certaine valeur (ou pas) comme nous vous l'expliquons dans notre dossier du 24 janvier à découvrir ici.

Euro et hausse des prix, un lien évident ?

Depuis 20 ans, la nouvelle monnaie a été globalement acceptée. Mais ses opposants critiquent la flambée des prix provoquées par l'arrivée de cette devise européenne. A l'occasion de cet anniversaire, nous avons voulu savoir si cette affirmation se vérifiait pour certains produits que l'on consomme au quotidien. De la traditionnelle baguette jusqu'aux haricots verts, en passant par le vin rouge, nous vous proposons de le découvrir ci-dessous grâce aux données publiées annuellement par l'Insee.

Quels produits ont vu leur prix baisser ? Augmenter ? Faites le test

Des prix qui montent... mais pas forcément à cause de l'euro

Comme vous l'avez vu dans notre contenu interactif, la majorité des produits ont vu leur prix croître au cours des 20 dernières années. Mais l'euro est-il responsable ?

Non. Voilà ce que concluait l'Insee, en 2017, dans une étude sur la hausse des prix à la consommation. En effet, selon l'institut, l'inflation des prix à la consommation s'élevait à 1,4 % en moyenne par an entre 2002 (date de mise en service de l'euro) et 2016. Soit moins que les 2,1 % par an en moyenne relevés entre 1986 et 2001, époque des francs.

Plusieurs facteurs en cause

Mais l'Insee insistait aussi sur un fait à l'occasion : les fluctuations de prix ne sont pas liés uniquement à la monnaie mais aussi à une multitude de facteurs : «variations des conditions climatiques (produits alimentaires frais, en 2003, 2004 et 2008), l'environnement géopolitique (produits pétroliers, 2008 et 2011), décisions de santé publique (tabac)...».

Enfin, la dernière raison de cette "impression que tout augmente" s'explique par le fait que la perception de la hausse des prix par les Français est plus importante que la hausse réelle.

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