15 h 50. Les derniers manifestants quittent le site, en chantant l'Internationale.
15 h 25. Les manifestants repartent déjà. Étrange ambiance...
Il ne reste que les cégétistes autour de leur brasier.
Les gilets jaunes qui avaient pris place dans le cortège se dirigent vers la préfecture.
15 h 20. Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté : "C'est dans l'union que les salariés seront forts. J'espère que cette désunion ne sera que passagère. Je l'espère fortement. L'intersyndicale est arrivée à quelque chose qui ressemble à un compromis à partir duquel il y aura une autre négociation. Si on ne va pas dans ce sens-là, on revient au point de départ avec un PSE [plan de sauvegarde de l'emploi, N.D.L.R.] très très brutal. Je comprends que ce soit difficile à encaisser et qu'il faille arrêter une action, d'autant que c'est grâce à la CGT et à l'occupation de l'usine qu'il y a eu des avancées."
15 h 15. Les deux cortèges se rejoignent à General Electric.
Vidéo Sébastien DAUCOURT
15 h 10. La CGT (un millier de manifestants) a rejoint le piquet de grève, au cri de "Belfortaines, Belfortains, bienvenue chez nous. Le site est à nous jusqu'à lundi matin !"
Le reste du cortège (environ 2000 manifestants) arrive dans le calme.
"Pourquoi vous venez ?" lance un ancien syndicaliste quand le défilé officiel arrive.
14 h 55. Dans le cortège officiel, sous la pluie, l'ambiance n'est plus au rendez-vous. Les chants se sont même arrêtés.
Il n'y a guère qu'une sono qui donne le rythme... Mais c'est celle de la CGT, quelques centaines de mètres plus loin en avant !
Le cortège officiel ralentit pour ne pas rattraper celui de la CGT.
Régis, ex GE, défile en solidarité. " C'est triste pour les jeunes. Si GE part, il n'y a plus rien."
Francis (en jaune) et Pierre, salarié de GE Power Services, manifestent en solidarité des salariés. "Mais c'est triste de voir que l'unité et cassée entre les syndicats. C'est la direction qui doit rigoler."
14 h 35. Damien Meslot, maire de Belfort, après les discours de l'intersyndicale et le départ de la CGT : " C'est dommage. J'espère qu'ils arriveront à se solidifier à nouveau. Ce n'est qu'en étant unis qu'ils pourront gagner."
Vidéo Philippe PIOT
14 h 30. La CGT débute son défilé. Elle prend un autre itinéraire, via la rue de Mulhouse, pour rejoindre le piquet de grève de General Electric, porte de la Découverte.
Pendant que la CGT est partie de son côté, Philippe Petitcolin termine : "C'est faux, rien n'est signé. Ce sont les salariés qui décideront lundi matin à 10h30 si on entre ou pas en négociations".
Vidéo Philippe PIOT
14 h 20. La CGT cherche à couvrir la voix de Philippe Petitcolin (CGC).
Petitcolin répond : "S'il vous plaît, on est en démocratie, tout le monde a le droit de parler !"
14 h 20. Clash : juste après l'intervention de Caritey, la CGT quitte le rassemblement ! Sous les huées de la foule...
14 h 15. L'intersyndicale prend la parole sur les marches de la Maison du peuple, pour "couper court à certaines rumeurs".
Cyril Caritey, au nom de la CGT, prend la parole en premier. "Les copains en grève sont fiers que l'intersyndicale a pu sauver 300 emplois", déclare-t-il.
"Nous menons un combat contre le capital", ajoute-t-il. "Entendez non pas la colère, mais la détermination des travailleurs".
"CFE/CGC et SUD ont signé et nous sommes déçus..." De nombreux sifflets s'élèvent.
"Lundi si on reprend le boulot ce sera bagarre bagarre bagarre. On ne laissera rien à la direction", affirme Cyril Caritey.
14 h 10. Jean-Luc Mélenchon vient d'arriver.
Le président de la France Insoumise avait appelé à manifester, dans un tweet.
Aujourd’hui à #Belfort, soyons nombreuses et nombreux à 14H à la Maison du peuple en soutien aux salariés de #GeneralElectric (ex #Alstom) ! pic.twitter.com/wa0sHZvnMt
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 19 octobre 2019
14 h 10. Cette fois (contrairement à la manif du mois de juin), ce ne sont pas les élus qui ouvriront le cortège : les salariés de General Electric défileront en premier. Les hommes politiques suivront, puis les citoyens.
14 h 05. Philippe Petitcolin, représentant de la CFE-CGC, se fait à son tour traiter de "vendu" par un membre de la CGT. L'ambiance est décidément très tendue...
14 h. Pendant que les manifestants affluent sur la place de la Résistance, Damien Meslot, maire (LR) de Belfort, glisse en aparté : "M. Macron a fait des promesses qui n'ont pas été tenues. Il devra rendre des comptes à un moment, lui et sa majorité."
13 h 50. Comme promis, une fanfare est là pour accompagner la manifestation. Les musiciens interprètent "Le lion est mort ce soir".
13 h 45. Ambiance tendue à la Maison du peuple, ce samedi après-midi. Francis Fontana (syndicat SUD) est pris à partie par un salarié en arrivant. "T'es content de toi, t'as signé. Traître. Ca fait trente ans que tu trahis les ouvriers !"
La deuxième grande manifestation de soutien au salariés de General Electric démarrera ce samedi à 14 h de la Maison du peuple de Belfort dans un contexte particulier.
En effet, ce lundi 21 octobre, l'ensemble des salariés sera invité à se prononcer sur le nouveau plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de la direction de GE.
Le plan, revu par la direction sous le patronage de l’État mardi, a été présenté jeudi aux salariés lors d’une assemblée générale organisée par l’intersyndicale CFE/CGC-Sud-CGT dans une ambiance tendue. La CGT a déjà fait savoir qu'elle ne signerait pas ce nouveau plan, quel que soit le résultat du vote des salariés. Cette différence de point de vue a sonné le glas de l'intersyndicale.
"Ce n'est pas qu'une marche contre le plan social"
Ce samedi, vers midi, lors d'une conférence de presse à l'issue des journées de l'industrie de l'énergie, Philippe Petitcolin, représentant de la CFE-CGC chez GE, a déclaré : "Cet après-midi, ce n'est pas qu'une marche contre le plan social, mais aussi pour le développement de filières industrielles d'avenir sur le territoire."
"Je souhaite que le front syndical ne se lézarde pas. La division, c'est donner des arguments aux autres", a déclaré pour sa part le maire de Belfort Damien Meslot (LR).
"Pour le moment l'intersyndicale existe toujours, mais il y a des désaccords sur le projet présenté par la direction jeudi et qui sera soumis aux salariés lundi", ont répondu Philippe Petitcolin et Alexis Sesmat, syndicaliste SUD chez General Electric.
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