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Les dépôts pétroliers de Brest et Lorient bloqués - Le Figaro

Selon Ouest-France, depuis le jeudi 28 novembre, des entrepreneurs des travaux publics et du bâtiment se mobilisent contre la fin annoncée du gazole non routier (GNR) qui ferait grimper leur facture d'énergie. En Bretagne, ils se sont positionnés avec leurs engins aux abords des dépôts pétroliers de Brest et Lorient.

«On reprend le même combat. Comme il y a un an! On se bat pour travailler» affirme Eric Tanguy, venu de Plestin-les-Grèves (Côtes-d’Armor), dépité. «Le mouvement n’est porté que par des chefs d’entreprise et quelques salariés. On commence aujourd’hui, jeudi 28 novembre, pour bien différencier notre mouvement de celui du 5 décembre, contre les retraites. Et on porte des gilets orange, pas jaunes !», ajoute-t-il.

Depuis jeudi soir, à Brest, ils sont une cinquantaine de patrons du bâtiment et travaux publics, venus de tout le Finistère et des Côtes-d’Armor Avec leurs camions. Des opérations semblables se déroulent à Lorient et Vern-sur-Seiche, près de Rennes. «On proteste contre la fin programmée du gasoil non routier. Pour nous, ça va représenter une hausse de 45 % du prix du litre de carburant! C’est trop! Nos entreprises sont menacées ainsi que les emplois. On craint aussi des vols de carburant sur nos engins de chantier», s'exclame Eric Tanguy. «L’an passé, on nous avait promis une pause et on avait cessé notre blocage. Mais, la hausse est de nouveau sur le tapis. Elle interviendra en trois étapes d’ici le 1er janvier 2022», explique-t-il.

Au début, vers 21h30, l'’accès au dépôt leur est empêché par plusieurs fourgons de police et autres forces de l’ordre. Mais l’accès à la rue Alain-Colas, qui relie le port de commerce au port de plaisance, est aussi devenu impossible. Y compris pour des familles qui voulaient simplement regagner leur caravane, vers Océanopolis.

Une voie de circulation reste libre

Après négociations, vers 22h, pour éviter que ce rond-point névralgique ne soit paralysé et que des accidents se créent, les forces de l’ordre ont évacué une partie des lieux pour laisser les entrepreneurs s’approcher du dépôt pétrolier mais selon certaines conditions: se garer sur le trottoir, pour ne pas empêcher toute circulation. «On va laisser une voie de libre, pour ceux qui vont bosser. Ce n’est pas notre but d’empêcher les gens de travailler. Notre objectif, c’est le gasoil !» assure François Calvez, artisan du Sud Finistère. Pourtant, les bloqueurs n’ont pas pu accéder à l’entrée du Stock Brest, empêchés par des véhicules de police restés sur place, des deux côtés de la rue. Néanmoins, il y a quand même blocage.

Ils se disent déterminés à bloquer tant qu’ils n’obtiennent pas satisfaction. L’année dernière, leur mouvement avait duré six jours. Des stations services étaient à sec et des mesures de restriction avaient dû être mises en place par la préfecture.

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