Pire que le crédit revolving et ses dégâts dans les années 2000. C’est le constat établi par l’association de consommateurs, à partir d’une étude sur l’essor de la location de longue durée (LLD) des appareils électroménagers.
Ce système permet d’utiliser un bien sans avoir la possibilité d’en devenir propriétaire à l’issue du contrat. Il est conçu pour les clients à petits budgets n’ayant pas les moyens d’investir dans ces appareils souvent coûteux. Cette mode « déferle, selon l’UFC, chez la Fnac, Darty, Cdiscount et Boulanger location ». Ce serait « un gouffre économique » tel le fameux crédit revolving qui avait surendetté des milliers de ménages.
Risque d’un endettement excessif
D’où l’appel de l’association aux pouvoirs publics pour qu’ils affirment un cadre légal cohérent à la LLD, propre à juguler ses « excès nocifs ». En effet, elle jouit d’une « réglementation obsolète ». « Non reconnue comme étant un crédit à part entière, son coût pour le consommateur échappe à tout encadrement », avertit l’UFC. Ainsi, « à la différence du crédit, le distributeur n’est tenu ni d’indiquer son coût total, ni d’exprimer son prix en taux, ni d’avertir sur le risque d’un endettement excessif ».

Pire, la LLD peut coûter jusqu’à trois fois plus qu’un crédit classique. Et, au bout du compte, « les consommateurs ne deviennent jamais propriétaires du bien loué ».
Au-delà des dérives financières liées à la location de longue durée, l’UFC-Que Choisir évoque l’éthique du consommateur et à termes, les périls climatiques. L’association met en effet en garde contre une « consommation exubérante, parce qu’il participe au suréquipement et au surdimensionnement d’appareils qui contribuent au changement climatique ».
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