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EN DIRECT - Coronavirus - En France, le couvre-feu à 18h "ne freine pas suffisamment" le virus et un "confinement très serré" est une hypothèse - Le variant britannique s'étend à 70 pays et le sud-africain à 31 pays - Le Blog de Jean-Marc Morandini

16h39: Plus de 18.000 décès des suites du Covid-19 ont été recensés en 24 heures dans le monde, un nouveau record, selon un comptage réalisé mercredi à 11H00 GMT par l'AFP à partir des bilans communiqués par les autorités sanitaires.Sur la journée de mardi, 18.109 décès ont été enregistrés. En une semaine, du 20 au 26 janvier, le monde a enregistré 101.366 décès, soit 14.000 décès en moyenne chaque jour. C'est la semaine la plus meurtrière depuis le début de l'épidémie.

16h26: Le variant britannique s'étend à 70 pays et celui sud-africain se propage dans 31 pays, prévient l'OMS. Le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant britannique du coronavirus s'élevait à 70 au 25 janvier, soit 10 de plus qu'au 12 janvier, a annoncé l'OMS mercredi. Le variant sud-africain qui, comme le britannique, est beaucoup plus contagieux que ne l'était le virus SARS-CoV-2 originellement, poursuit aussi sa propagation, et est désormais présent dans 31 pays et territoires, soit dans 8 pays de plus, détaille l'Organisation mondiale de la santé dans sa revue épidémiologique hebdomadaire.

13h44: Le couvre-feu instauré à 18H « ne freine pas suffisamment » la propagation du virus du Covid-19 pour être « pleinement efficace », a déclaré mercredi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement qui, a-t-il dit, étudie des « différents scénarios ». Ces « scénarios » vont « du maintien du cadre actuel jusqu’à un confinement très serré », a-t-il précisé à l’issue du conseil des ministres ayant suivi un conseil de défense sanitaire à l’Elysée.

Le président Emmanuel Macron a demandé « des analyses supplémentaires » sur ces différents scénarios avant de prendre des décisions, a précisé Gabriel Attal. Mais « le maintien du cadre actuel paraît peu probable », selon le porte-parole, qui a promis « une concertation avec le Parlement et les syndicats » dans les prochains jours.

Le couvre-feu a, selon lui, « une efficacité relative, qui est réelle mais qui n’est pas suffisante à ce stade ». Elle « ralentit la progression du virus », mais ce dernier « continue à progresser » tandis que « les variants se développent à un rythme important », a-t-il expliqué. L’épidémie, a-t-il rappelé, a atteint « un plateau haut », avec « une incidence qui augmente et une pression sur l’hôpital qui augmente ». Le porte-parole a également reconnu qu’il y avait « une lassitude chez beaucoup de Français » et « chez nos soignants » face à la crise sanitaire.

13h13: Selon Libération, le variant britannique représente un cas sur dix détecté en Ile-de-France. "L’analyse de 1 080 tests PCR positifs, réalisés entre le 11 et le 21 janvier dans huit sites de dépistage franciliens, conclut que 9,4% correspondent au variant anglais, indiquent des médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)", rapportent nos confrères. Pour un virologue à la Pitié-Salpêtrière, il faut prendre "ces résultats avec précaution".

12h00: Un haut responsable de l’UE a « contesté » mercredi « nombre » des arguments présentés par le patron d’AstraZeneca pour expliquer les retards de production de son vaccin anti-Covid, démentant notamment le principe de réserver au Royaume-Uni la production des usines britanniques.

« L’accord britannique a été conclu en juin (2020), trois mois avant l’accord européen (...) Londres a stipulé que l’approvisionnement provenant de la chaîne d’approvisionnement britannique irait d’abord au Royaume-Uni », a déclaré le PDG du laboratoire, Pascal Soriot, dans un entretien donné mardi à plusieurs quotidiens membres de l’alliance LENA (Leading European Newspaper Alliance).

Dans le contrat de précommande conclu par l’UE en août, portant jusqu’à 400 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford, « il est mentionné que les sites de fabrication britanniques étaient une option pour l’Europe, mais seulement plus tard », a précisé M. Soriot.

Dans un passage publié par le quotidien italien La Repubblica, le patron du groupe insiste: « De toute façon, nous ne sommes aucunement engagés auprès de l’UE (...) Ce n’est pas un engagement contractuel. On a dit: on fera notre mieux, mais sans garantie de réussir ».

« L’UE voulait plus ou moins autant de doses que le Royaume-Uni alors qu’ils signaient trois mois après. On a donc dit: on fera notre mieux, mais nous n’allons pas nous engager contractuellement », observe-t-il.

Après ces propos, Bruxelles s’est insurgé: « Nous contestons nombre d’éléments de cette interview, y compris l’idée que la production des usines britanniques serait réservée à des livraisons au seul Royaume-Uni. Ce n’est pas exact », a indiqué à l’AFP un haut responsable de l’UE.

« Sur l’idée de "faire de son mieux": le contrat prévoit l’existence de capacités de production supplémentaires. De telle sorte que s’il y a un problème dans une usine en Belgique, nous puissions recourir aux capacités d’autres usines en Europe ou au Royaume-Uni », insiste-t-il.

Alors que le feu vert réglementaire de l’UE pour ce vaccin est attendu vendredi, AstraZeneca a annoncé la semaine dernière que les livraisons seraient moins importantes que prévu au premier trimestre en raison d’une « baisse de rendement » sur un site de fabrication européen.

Le laboratoire a été convoqué lundi pour s’expliquer auprès de représentants des Etats membres et de la Commission. Une autre réunion doit se tenir mercredi.

Pour Pascal Soriot, les difficultés de « rendement » rencontrées dans son usine européenne s’expliquent par le retard pris par rapport au Royaume-Uni: les partenaires du groupe devaient « apprendre » le processus de production et « n’étaient pas aussi efficaces que les autres (...) Ce n’est vraiment pas de chance. Rien de mystérieux là-dedans ».

10h54: Plus de 100 millions de personnes ont officiellement été infectées par le nouveau coronavirus depuis son apparition en Chine en décembre 2019, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir des bilans fournis par les autorités, mardi à 21H30 GMT.

Au total, 100.010.798 cas ont été officiellement détectés, responsables de 2.151.242 décès. L’immense majorité des personnes infectées guérissent, mais une part conserve des symptômes durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.

La région Europe (incluant 52 pays et territoires dont la Russie et la Turquie) compte le plus de cas (32.449.888, 710.599 décès). Suivent les Etats-Unis et le Canada (26.142.605 cas, 443.015 décès), l’Amérique latine et les Caraïbes (18.313.560, 577.385) et l’Asie (14.981.661, 236.477). Puis le Moyen-Orient (4.618.806, 96.023), l’Afrique (3.472.636, 86.798) et l’Océanie (31.642, 945).

Depuis l’arrivée de la seconde vague - notamment en Europe - à l’automne, le nombre d’infections au niveau mondial oscille autour d’un plateau « haut » entre 600.000 et 700.000 cas quotidiens en moyenne. Le nombre de décès quotidiens continue lui d’augmenter lentement, passant de 10.000 environ début décembre à près de 14.000 ces sept derniers jours.

Les Etats-Unis, qui ont dépassé le weekend dernier le seuil des 25 millions de cas confirmés, sont en valeur absolue le pays le plus touché du monde, loin devant l’Inde (10,7 millions de cas) et le Brésil (8,9 millions). En proportion de la population, le Monténégro (près de 9,4 cas pour 100 habitants), la République tchèque (8,8) et le Luxembourg (7,9) sont les pays ayant enregistré le plus de cas. Selon cet indicateur, les Etats-Unis restent le 5e pays le plus touché, avec près de 7,7 cas pour 100 habitants.

10h43: Le laboratoire français Sanofi va produire le vaccin contre le Covid-19 de ses concurrents Pfizer-BioNTech au second semestre, « une première » dans le secteur de l’industrie pharmaceutique, a affirmé Olivier Bogillot, patron France du laboratoire sur la radio RTL mercredi, tout en défendant la stratégie de son groupe.

Sanofi a annoncé mercredi matin dans un communiqué, après l’avoir dévoilé dans un entretien à la presse la veille, qu’il donnera au groupe américain Pfizer et à la biotech allemande BioNTech l’accès à son outil de production à partir de l’été 2021. Les producteurs de vaccins autorisés contre le Covid-19 rencontrent en effet des difficultés de production à très grande échelle.

Dans ces conditions, Sanofi « prendra en charge les dernières étapes de la fabrication pour fournir plus de 125 millions de doses de vaccin Covid-19 pour l’Union européenne », selon ce communiqué.

Produire pour un concurrent « est une première », a souligné Olivier Bogillot mercredi sur la radio RTL, ajoutant que « l’enjeu n’est pas du tout économique mais la capacité de les distribuer le plus vite possible ».

M. Bogillot a par ailleurs défendu les choix stratégiques de son laboratoire, vivement critiqué depuis le retard de son principal candidat-vaccin.

« Moderna et BioNtech ont fait ce choix-là (de la technologie novatrice de l’ARN messager, NDLR) aussi car c’était la seule technologie qu’ils avaient. Nous, on avait plusieurs options. On a choisi une option qu’on maîtrisait », a-t-il indiqué à propos du vaccin utilisant la technologie de la protéine recombinante qu’il développe avec le britannique GSK.

Mais ce vaccin, qui était initialement annoncé pour l’été 2021, a essuyé un revers après des essais cliniques décevants. Il « va arriver d’ici à la fin de l’année. On s’attend à avoir une très bonne efficacité », a affirmé M. Bogillot.

« On va aussi explorer l’efficacité de ce vaccin sur les variants » du virus, a-t-il précisé.

09h32: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Un énième conseil de défense Covid-19 se tient mercredi à l'Elysée. Il ne devrait pas déboucher sur l'annonce redoutée d'un troisième confinement, le gouvernement se laissant quelques jours pour trancher sur de nouvelles restrictions acceptables pour les Français.

«Le couvre-feu est-il suffisant ou pas? C'est la question que l'on se pose», résume un conseiller de l'exécutif.

Pour y répondre, le gouvernement attend de pouvoir examiner les résultats de deux études d'impact: l'une sur le couvre-feu à 18H, l'autre sur la progression des variants du virus, dont les données complètes sont attendues vendredi.

Les prochains jours seront donc «décisifs», a prévenu une source gouvernementale. Car «à ce stade», il n'y a «pas de raison» de décider un confinement, a indiqué mardi la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.

La France «reste dans une période ambiguë où la situation sanitaire se dégrade mais pas de manière exponentielle», résume un cadre de la majorité.

En témoigne l'évolution des données quotidiennes de l'épidémie: le nombre de patients hospitalisés a continué d'augmenter mardi, à 27.005, dont 2.006 malades arrivés au cours des précédentes 24 heures. 3.071 se trouvaient dans les services de réanimation contre 2.829 une semaine plus tôt, selon Santé publique France.

Par ailleurs, 352 décès supplémentaires ont été répertoriés à l'hôpital au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de morts causées par l'épidémie à 74.106 en France, soit nettement moins qu'au Royaume-Uni, à la population comparable, qui a été mardi le premier pays européen à passer la barre des 100.000 morts du Covid.

Le variant anglais, particulièrement contagieux, a représenté 9,4% des cas dépistés en Ile-de-France entre le 11 et le 21 janvier, selon des médecins de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), pour qui sa progression augure d'une prochaine hausse «très significative» du nombre de malades.

Pour tenter de limiter sa propagation, le conseil de défense pourrait examiner de nouvelles restrictions pour les déplacements internationaux, alors que l'Allemagne a annoncé mardi envisager, comme Israël, de réduire «presque à néant» le trafic international aérien à destination de son territoire.

Le gouvernement se penchera aussi sur les «clauses de revoyure» fixées à la fin du mois, comme celle sur les stations de ski, Jean Castex devant recevoir les élus et professionnels de la montagne lundi prochain.

07h02: Un nouveau Conseil de défense sanitaire est prévu aujourd'hui à 9h à l'Élysée. Si en début de semaine, les rumeurs indiquaient qu'il pourrait être suivi par une nouvelle allocution du Président de la République, cette supposition semble aujourd'hui écartée. Quoi qu'il en soit, le gouvernement doit tout de même suivre de près l'évolution de la pandémie en France. Parmi les sujets à l'ordre du jour, des mesures plus restrictives pour lutter contre la hausse des contaminations au Covid-19. Les effets du couvre-feu devraient désormais être connus. De plus, les inquiétudes vis-à-vis des variantes anglaises et sud-africaines pourraient précipiter des décisions en faveur d'un reconfinement.

Le Parisien rapporte que des mesures importantes devraient être prises dans les jours qui viennent : « s'il y a des décisions importantes à prendre, ça va être maintenant », avoue un interlocuteur du ministère de la Santé.

Après un couvre-feu à 18h étendu sur toute la France, les rumeurs d'un reconfinement inévitable se font de plus en plus entendre. On s'attend à la mise en place de restrictions fortes pour le mois de février, pour contrer la propagation de l'épidémie. Bien que le gouvernement préfèrerait éviter un troisième confinement, l'idée semble déjà présente chez de nombreuses personnes, qui se préparent à une nouvelle limitation des déplacements.

06h28: Les voyages récréatifs et/ou touristiques à destination et en provenance de la Belgique sont désormais interdits et ce, jusqu'au 1er mars. La décision avait été officialisée lors du comité de concertation du 22 janvier, et l'arrêté ministériel a été publié au Moniteur belge ce mardi. L'interdiction de voyager sera contrôlée tant au niveau du trafic routier, aérien maritime que ferroviaire. Jusqu'au 1er mars, seuls les déplacements dits "essentiels" seront donc autorisés.

Les motifs suivants ont été retenus comme conformes: raisons familiales impérieuses (regroupement familial, visite à un conjoint ou partenaire ne vivant pas sous le même toit pour peu que des preuves plausibles d'une relation stable et durable puissent être fournies, déplacements liés à la co-parentalité, mariages civils et religieux, funérailles ou crémations de proches); raisons humanitaires (raisons médicales, assistance à une personne âgée, mineure, handicapée ou vulnérable, visite à des proches en soins palliatifs); raisons d'étude et enfin, les frontaliers pourront toujours traverser la frontière pour des activités qui sont également autorisées en Belgique ou pour raisons professionnelles.

06h01: Le gouvernement néerlandais a assuré qu'il ne ferait pas marche arrière sur le couvre-feu imposé pour lutter contre la pandémie, malgré les émeutes qui secouent les Pays-Bas depuis son entrée en vigueur samedi soir. Une forte présence policière dans différentes villes du pays semblait mardi soir avoir empêché de nouveaux troubles.

En Israël, après de premiers heurts lundi, des violences ont à nouveau éclaté mardi entre policiers et juifs ultra-orthodoxes opposés aux mesures sanitaires.

En Grèce, tous les rassemblements seront interdits pendant une semaine, alors qu'une manifestation étudiante est prévue jeudi et une autre de l'extrême gauche vendredi.

L'Irlande va prolonger son troisième confinement jusqu'au 5 mars et adopter pour la première fois des mesures de quarantaine obligatoires.

L'Islande a délivré ses premiers "certificats" de vaccination destinés à faciliter le voyage des personnes vaccinées contre le Covid-19, ont indiqué les autorités, alors que la question divise les membres de l'Union européenne.

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