Les cours du pétrole ont dégringolé de plus de 30% depuis le début de l'année sur fond de ralentissement économique dû à la propagation du nouveau coronavirus en Chine et à travers le monde et de crise politique entre la Russie et l'Opep. Conséquence logique : les prix des carburants à la pompe (essence ou gazole) baissent depuis plusieurs semaines.
À la pompe, les automobilistes français ont le sourire. Ils constatent depuis plusieurs semaines une baisse significative des prix des carburants due en grande partie à l'épidémie mondiale de coronavirus Covid-19. La forte baisse d'activité économique sur la planète, notamment en Chine et en Europe en est la principale cause.
Ce dimanche, à leur réouverture, les marchés en Arabie saoudite et dans les autres pays du Golfe ont atteint leur plus bas niveau depuis plusieurs années. C'est la première journée de cotation après l'absence d'accord entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie sur des coupes de production de pétrole. Déjà affectée par l'épidémie du nouveau coronavirus Covid-19, la Bourse saoudienne a plongé de 7,7%, alors que les marchés ont dévissé à Dubaï de 8,5% ainsi qu'au Koweït et à Abou Dhabi, en chute de plus de 7%.
Le prix moyen en France du gazole, carburant le plus vendu, a atteint 1,372 € par litre selon le site carbu.com, en baisse de 2,8 centimes (-2%) depuis 1 semaine et de 4,9 centimes (-3,4%) depuis 1 mois. Le sans-plomb 95 (E10), lui, est à 1,445 € par litre, en baisse de 3 centimes (-2%) depuis 1 semaine et de 4 centimes (-2,7%) depuis 1 mois.


L'Opep et la Russie n'ont en effet pas réussi à s'entendre vendredi à Vienne sur des coupes supplémentaires de la production, en réaction à la baisse de la consommation mondiale d'or noir. Moscou, principale alliée de l'Opep, s'est opposé à une réduction de la production censée enrayer la chute des cours du brut affectés par l'épidémie de nouveau coronavirus. Dimanche, la Bourse du Qatar a chuté de 3,5%, celle de Bahreïn de 3% et celle d'Oman de 1,1%.
L'échec de la réunion de Vienne a fait s'effondrer vendredi le baril new-yorkais de WTI de plus de 10% à 41,28 dollars et le baril londonien de Brent de plus de 9% à 45,27 dollars, tous deux tombant à des niveaux plus vus depuis près de quatre ans.
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