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Nouveau coup de tabac sur les marchés - Le Figaro

ANALYSE - Les indices européens sont en net repli dans le sillage de Wall Street face à la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus qui menace la croissance mondiale.

L’ambiance est de nouveau maussade sur les marchés. La Bourse de Paris dégringole de plus de 3% en fin de matinée à 5200 points. Depuis le début de l’année le CAC 40 accuse désormais une perte de plus de 13%. Les autres grandes places européennes dévissent à l’unisson. Milan perd 3,15%, Francfort plus de 2,8% et Londres de 2,5%.

Le vent mauvais est venu de Wall Street qui a chuté de 3,5%. Il s’est ensuite propagé en Asie: Tokyo a fini en forte baisse et les places chinoises ont ouvert en net repli.

L’inquiétude sur la propagation du coronavirus ne cesse de produire ses effets néfastes. Les diverses mesures prises dans le monde pour endiguer l’épidémie de coronavirus ne parviennent pas à rassurer les investisseurs.

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Après la baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), les banques centrales du Canada et de l’Australie lui ont emboîté le pas. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), a estimé jeudi que l’institution avait «encore beaucoup de munitions» pour faire face à une crise financière, malgré des taux d’intérêt déjà très bas. Désormais, tous les regards sont braqués vers la Banque centrale européenne (BCE) qui tient jeudi prochain sa réunion de politique monétaire. Reste que la BCE, qui applique déjà des taux planchers voire négatifs, ne dispose pas de la même marge de manœuvre que la FED.

De plus, l’arme monétaire est à double tranchant . Si la baisse du loyer de l’argent est généralement un moteur pour les marchés d’actions elle peut également être perçue comme le signe d’une dégradation plus profonde que prévue des perspectives économiques. Le coup de pouce de la Fed a d’ailleurs déjà fait long feu.

Désormais, les gouvernements sortent l’arme budgétaire. L’Italie, premier foyer européen de contamination, a mis en place un plan de 7,5 milliards d’euros pour faire face à l’épidémie et ses conséquences. Aux États-Unis, ce sont 8,3 milliards de dollars qui sont débloqués pour financer un plan d’urgence. En France le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a estimé que des «mesures de politiques budgétaires sont nécessaires dans un monde où les marges de manœuvre de la politique monétaire sont réduites».

» LIRE AUSSI - Coronavirus: l’Opep tente d’enrayer la chute du pétrole

De son côté, l’Opep espère convaincre vendredi à Vienne son allié russe de baisser encore la production d’or noir, dans l’espoir d’enrayer la chute des cours du brut. Le baril de Brent est tombé à moins de 50 dollars ces dernières heures. Depuis le début de l’année, il a perdu le quart de sa valeur.

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